Des motorisations destinées à une conduite familiale
Comme la 500L, la version Trekking du multispace 500L repose sur la plateforme retravaillée de la Fiat Punto.
Malgré son look de baroudeur, ses grandes roues de 17 pouces et sa garde au sol surélevée, la Fiat 500L Trekking n'aspire pas au franchissement.
Son système de motricité renforcée intervient sur le circuit de freinage pour optimiser la motricité en cas de mauvaise adhérence sur routes humides plus que sur routes accidentées.
Le dispositif « Traction plus » simule électroniquement le comportement d'un différentiel autobloquant électromécanique, mais il intervient de manière plus modulée. Activable par un bouton situé au pied du levier de vitesses, il fonctionne jusqu'à 30 km/h.
Lorsque la centrale électronique détecte le patinage d'une des deux roues avant, elle agit sur le circuit hydraulique pour la freiner et transfère le couple moteur vers la roue qui a le plus d'adhérence.
Pour faire bonne mesure sur les routes de campagne, la 500L Trekking jouit d'une garde au sol revue à la hausse de 13 mm et d'un tarage de suspensions plus souple.
La 500L Trekking est dotée de suspensions de type MacPherson à l'avant et d'un essieu de torsion à l'arrière.
Les ingénieurs Fiat ont porté un soin particulier à la filtration des vibrations et à l'insonorisation de l'habitacle.
La direction électronique active à assistance électrique et fonction City fait est agréable en ville. Elle manque néanmoins de précision.
Avec son centre de gravité haut, le minispace tout-chemin Fiat est sujet au roulis dans les virages.
La conduite en ville et les manœuvres de stationnement sont facilitées par le vitrage en continu de la 500L Trekking.
La gamme de motorisations comprend un moteur essence (bicylindre 0.9 TwinAir de 105 ch) et deux moteurs Diesel Multijet II (1.3 litre de 95 ch et 1.6 Multijet turbocompressé de 120 ch).
Une boîte robotisée Dualogic est proposée sur le 1.3 Diesel Multijet II de 95 ch.
Le quatre cylindres 1.4 litre à double arbre à cames en tête contrôlant directement les soupapes dispose de 95 ch à 6 000 tr/min et développe un couple de 127 Nm à 4 500 tr/mn. Le moteur 1.4 Fire entraîne la 500L Trekking à une vitesse de pointe de 165 km/h avec une accélération de zéro à 100 km/h en 13,2 secondes.
Doté d'un turbo à géométrie variable et d'un ingénieux système d'alimentation MultiAir, le moteur bicylindre TwinAir de 0.9 litre développe une puissance de 105 ch à 5 500 tr/mn avec un couple maximal de 145 Nm à 2 000 tr/mn. Le bicylindre Fiat dispose d'une puissance spécifique de 120 ch par litre. La fonction Eco limite son couple à 120 Nm et sa puissance à 98 ch pour la conduite urbaine. Associé à une boîte mécanique 6 vitesses et au Start&Stop, le TwinAir 105 ch accélère de zéro à 100 km/h en 12,6 secondes. Sur circuit fermé, la 500L Trekking 105 ch atteint une vitesse de pointe de 173 km/h.
Le moteur 1.3 diesel Multijet accouplé à une boîte cinq rapports développe une puissance de 95 ch à 3 500 tr/mn et un couple de 200 Nm dès 1 500 tr/mn grâce à un turbo à géométrie variable. Le petit turbocompresseur à géométrie variable lui permet de délivrer un couple plus important à un régime moteur moins élevé. Il atteint une vitesse de pointe de 165 km/h et accélère de zéro à 100 km/h en 13,9 secondes. Il dispose d'un alternateur dit intelligent capable de récupérer l'énergie durant la phase de sortie pour la stocker dans la batterie, d'un circuit de refroidissement optimisé, d'une pompe à huile de cylindrée variable et d'un système Start&Stop de dernière génération.
Le 1.6 Diesel Multijet turbocompressé de 120 ch débite un couple de 320 Nm à 1 750 tr/min. La 500L Trekking 1.6 Diesel Multijet 120 ch atteint la vitesse maximale de 189 km/h et réalise le 0 à 100 km/h en 11,5 secondes.
La 500L Trekking propose le système de freinage automatique en ville "City Brake Control". Le système est capable d'identifier l'obstacle qui surgit devant le véhicule. Le système peut activer automatiquement les freins à la place du conducteur afin d'éviter la collision ou en minimiser les conséquences.
Etes-vous favorable à la mise du paiement du péage en flux libre (via le site de la société d'autoroute en renseignant sa plaque ou en se créant un compte pour être débité à chaque passage ou en allant dans un bureau de tabac agréé pour régler) ?