Dynamique et plaisante à conduite, la Superb Combi affiche des consommations réduites.
La Superb Combi s'allège jusqu'à 75 kg par rapport à la première génération.
Elle fait appel à une toute nouvelle génération de moteurs turbocompressés à injection directe basés sur la plateforme modulaire MQB (quatre blocs essence TSI et trois diesel TDI à rampe commune). Compacts, ils affichent une puissance comprise entre 120 ch et 280 ch. Tous disposent de série du système Start-Stop et de la récupération de l'énergie au freinage. Tous sont conformes à la norme antipollution Euro 6.
La Superb Combi doit aussi sa sobriété à sa cure d'amaigrissement (elle perd jusqu'à 75 kg), à l'optimisation de l'aérodynamique et au châssis entièrement remanié.
Le moteur 1.5 TSI 150 ch, avec coupure de cylindres ACT, se contente de 5,2 litres aux 100 km, soit 121 g seulement de CO2/km. Le dispositif désactive temporairement les deuxième et troisième cylindres. Lorsqu'il tourne sur deux cylindres, le moteur fournit un meilleur rendement sous fortes charges. La désactivation/réactivation des cylindres est effectuée par des actionneurs électromagnétiques. Selon le style de conduite, ce système peut permettre de gagner plus de 0,5 litre aux 100 km. L'ACT est opérationnel sur la plage de régimes comprise entre 1 400 et 4 000 tr/min, de couple comprise entre 25 et 100 Nm et à concurrence de 130 km/h. Si le conducteur sollicite fortement l'accélérateur, les deux cylindres du milieu se remettent automatiquement en marche. La coupure des cylindres n'affecte en rien la souplesse du moteur. Toutes les commutations mécaniques s'effectuent au cours d'une seule rotation d'arbre à cames, c'est-à-dire en 13 à 36 millisecondes selon le régime. Ces opérations s'accompagnent d'interventions sur l'allumage et la position du papillon des gaz afin de rendre la transition quasi imperceptible.
Les quatre-cylindres diesel de la Superb Combi se caractérisent par leur puissance et leur sobriété. Ces moteurs TDI à rampe commune disposent d'un turbocompresseur et de l'injection directe. Tous les moteurs TDI ont été optimisés en vue de limiter les frictions internes.
Pour satisfaire aux différentes normes antipollution, l'échappement est équipé d'un catalyseur d'oxydation diesel et d'un filtre à particules. La réduction des oxydes d'azote est assurée par un catalyseur de stockage de NOx ou, dans le cas du modèle GreenLine ainsi que des versions 2.0 TDI 150 ch 4×4 et 2.0 TDI 190 ch, par un système de réduction catalytique sélective SCR grâce à l'additif AdBlue.
Le diesel 1.6 TDI 120 ch d'entrée de gamme affiche une consommation en cycle mixte d'environ 4,3 litres aux 100 km et un taux de CO2 de 112 g/km avec une boîte mécanique à six rapports, soit la classe B de l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie).
Le 2.0 TDI 150 ch est à 4,4 litres aux 100 km et 115 g/km de CO2 avec une boîte de vitesses manuelle.
Le 2.0 TDI 190 ch DSG7 se contente de 4,6 litres aux 100 km, soit des émissions de CO2 de 121 g/km.
La Superb Combi de deuxième génération recourt davantage à de l'acier haute résistance pour la carrosserie. Comme il est environ quatre fois plus rigide que l'acier habituel, il permet de réduire les quantités employées tout en renforçant la rigidité. La plateforme modulaire MQB contient 46% de ces aciers spéciaux. Le recours plus fréquent à des matériaux adhésifs très performants participe à l'allègement général.
La Superb Combi revendique un coefficient de pénétration dans lair (Cx) de 0,285 (0,275 pour la version GreenLine). Pour atteindre ces valeurs, différents éléments ont été ajoutés sous la caisse, entre autres des carénages pour le moteur et la boîte de vitesses, deux pièces longues entre les essieux ainsi qu'un carénage de porte-à-faux arrière. En outre, la calandre et les conduits d'admission ont été optimisés à l'avant.
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