Quatre turbocompresseurs, plus de 1 000 ch et une vitesse de pointe de plus de 400 km/h : la première hypercar de luxe Bugatti révolutionnait les normes du secteur en 2000.
Renaissant de ses cendres, la marque de luxe française Bugatti présentait sa première série de
voitures.
« Avec la Veyron, Bugatti entrait dans une nouvelle dimension. Notre première hypercar de luxe, sortie il y a près de 20 ans, révolutionnait les normes du secteur. Aujourd'hui encore, nous en sommes fiers », déclare Stephan Winkelmann, Président de Bugatti.
« La Veyron est d'ailleurs une voiture de tous les superlatifs : elle a battu plusieurs records de vitesse et redéfini ce qu'il est possible d'accomplir dans la construction automobile de pointe », explique-t-il.
La construction de la
Veyron a débuté en 2005, dans le nouvel atelier de Molsheim, en Alsace.
« L'assemblage de la Veyron a marqué la reprise de la production des véhicules Bugatti sur le site français, à l'endroit même où notre marque de luxe est née, il y a 110 ans, là où se trouve sa véritable place. » confie Stephan Winkelmann.
Le moteur
W16 de 8.0 litres de cylindrée constitue la pièce maîtresse de l'hypercar de luxe Bugatti. Le moteur produit un couple de
1 250 Newton mètres entre 2 200 et 5 000 tr/min.
Avec
quatre turbocompresseurs, le moteur fournit initialement
736 kW/1 001 ch à 6 000 tours et accélère de
0 à 100 km/h en 2,5 secondes et de 0 à 200 km/h en 7,3 secondes.
La vitesse de pointe s'élève à
407 km/h.
Au début de sa carrière, la Veyron était la voiture de sport la plus rapide au monde.
En 2010, la
Veyron Super Sport de 883 kW/1 200 ch établissait un record de vitesse de
431 km/h.
Pour dépasser la vitesse de 400 km/h, une deuxième clé, la « Speed-Key », doit être activée. La Veyron s'abaisse, l'aileron arrière est ajusté et les clapets de diffusion se ferment pour réduire la résistance aérodynamique.
À cette époque, réunir autant de puissance, de sportivité et de luxe dans une voiture de 4,46 mètres de long constituait une prouesse technique.
Au début de la phase de développement, les ingénieurs de Bugatti ont dû faire face à des défis difficiles posés par la puissance du moteur et par la vitesse de plus de 400 km/h.
Le seul développement des pneus par un fournisseur nécessita près de cinq ans pour qu'ils puissent supporter la vitesse supérieure à 400 km/h prévue dans le cahier des charges.
Dix radiateurs maintiennent le moteur et les éléments de montage dans une plage de température idéale.
La boîte à double embrayage (DSG) à sept vitesses répartit la puissance sur les quatre roues, tandis que la transmission intégrale jointe à une aérodynamique sophistiquée garantissent une traction suffisante.
Les disques de frein en carbone céramique et le mode Airbrake assurent une décélération sécurisée.
Au fil des années, d'autres versions de la Bugatti Veyron sont apparues: la Grand Sport (une réédition roadster de la Veyron), la Super Sport et la Grand Sport Vitesse.
Avec
1 200 ch, la Veyron Super Sport peut atteindre une vitesse de
431 km/h.
La Veyron a été assemblée à la main à Molsheim jusqu'en 2015. 450 voitures ont quitté l'usine située en Alsace, pour un
prix minimum de 1,16 million d'euros. Certains modèles ont coûté près de trois millions d'euros. Hors taxes.