Suite à la crise sanitaire Covid-19, 1 Français sur 2 a changé son regard sur la mobilité.
L'étude
« Quelle mobilité pour demain ? » conduite par Bridgestone, en en collaboration avec l'institut Harris Interactive / Toluna, montre des changements de comportements de mobilité des Français envers les modes de déplacement (collectifs ou individuels).
Les
moyens de déplacement individuels sont
perçus par près de 9 Français sur 10 comme indispensables, voire « libérateurs » dans le contexte de crise sanitaire Covid-19.
Les modes de déplacement individuels (mécanisés ou actifs) sont valorisés par
87% des Français : les répondants les perçoivent comme indispensables pour éviter les risques de contagion (29%), utiles pour la santé ou les besoins déplacements - courses, trajets lieu de travail - (27%), voire « libérateurs » pour 31% d'entre eux.
Seuls 13% des répondants jugent les moyens de transports individuels non nécessaires.
Depuis le déconfinement, 4 Français sur 10 sont restés très frileux vis-à-vis des déplacements, et qualifient leur mobilité de nulle ou réduite aux stricts déplacements de première nécessité.
Les Français qui se déplacent à nouveau depuis le 11 mai ont quant à eux fait le choix à
43% d'utiliser un mode de transport personnel, qu'il soit mécanisé (
auto, moto,
) ou actif (vélo,
). Seuls 15% des répondants ont repris les transports en commun.
L'étude montre ainsi que
la mobilité individuelle risque, au moins temporairement, de prendre le pas sur la mobilité collective afin de respecter le principe de distanciation sociale établi durant le confinement.
Plus d'1 Français sur 2 (56%) considère
la voiture comme moyen de transport le plus sécuritaire dans le contexte de crise sanitaire Covid-19, devant la marche à pied (31%).
Les transports collectifs sont eux qualifiés de sécurisants par seulement 2% des répondants.
Le fait que les usagers décident de reprendre leur véhicule inquiète 1 répondant sur 2 quant aux conséquences sur la pollution et l'
environnement.
78% des Français attendent des changements envers les politiques de mobilité.
Les répondants estiment que
les politiques autour de la mobilité doivent être repensées, à la fois par les pouvoirs publics mais aussi par les acteurs du secteur
automobile. Les attentes des Français envers les politiques publiques sont d'abord centrées sur la gratuité des transports en commun (36% des répondants) et l'aménagement des espaces urbains pour les deux roues (35%) ou les piétons (17%).
Les Français attendent souhaiteraient des solutions écologiques pour les transports en commun (41%) et la mise à disposition de
véhicules électriques en libre service (40%).
Les Français sont 29% à souhaiter investir dans l'
achat d'un moyen de déplacement doux type vélo électrique ou trottinette, passer le permis deux-roues pour acheter une moto ou un scooter (8%), ou encore privilégier davantage le co-voiturage (6%).
« Premier enseignement fort de cette étude : 1 Français sur 2 a changé son regard sur la mobilité. Si beaucoup annonçaient avant la crise sanitaire la fin de la voiture et du transport individuel, les résultats montrent que les Français retrouvent l'usage de la voiture avec un vrai soulagement, signe de liberté retrouvée, dans des conditions de sécurité reconnue. C'est pour mettre en lumière ces changements de comportement que nous avons mené cette étude inédite. » commente
Tom Adams, Directeur Général de Bridgestone France.
Méthodologie : Etude quantitative en ligne via panel Harris Interactive / Toluna au près d'un échantillon de 1 504 personnes représentatif de la population française âgée de 18 à 60 ans vivant en unité urbaine de 20 000 habitants ou plus.
Source: Etude Bridgestone