Dans le cadre de la loi « Climat et Résilience » luttant contre le dérèglement climatique, les
Zones à Faibles Emissions mobilité (ZFE-m) sont au cœur des débats.
40% du parc automobile Français va être déclaré obsolète dans moins de deux ans,
les véhicules Crit'Air 3, 4, 5 ne pouvant plus rouler dans 43 agglomérations de plus de 150 000 habitants d'ici début 2025.
A l'approche de cette échéance, CSA a interrogé plus de 10 000 Français sur leur compréhension et leur perception du sujet.
La connaissance sur les Zones à Faibles Emissions mobilité (ZFE-m) augmente:
51% des Français en donnent la bonne définition. Cette connaissance est liée à l'installation progressive des Zones à Faibles Emissions mobilité (ZFE-m) dans les métropoles.
Plusieurs agglomérations ont commencé ou durci les restrictions de circulation au cours de l'année 2022 (C'est par exemple le cas à Rouen concernant les véhicules Crit'Air 4, 5).
Les Français les mieux informés sont ceux qui sont directement concernées par les interdictions de circulation en vigueur.
En Ile-de-France, 60% des franciliens connaissent la Zone à Faible Emission mobilité (ZFE-m) du Grand-Paris.
Dans la région Rhône-Alpes, 70% des habitants connaissent la Zone à Faible Emission mobilité (ZFE-m) de Lyon et 56% la Zone à Faible Emission mobilité (ZFE-m) de Grenoble.
Les Français expriment un sentiment persistant de manque d'information : 37% seulement déclarent être suffisamment informés sur les Zones à Faibles Emissions mobilité (ZFE-m).
Et seuls 36% ont su attribuer le bon Crit'Air à leur véhicule (47% pour l'Ile-de-France, 41% pour la région Auvergne-Rhône-Alpes).
Plus la connaissance du dispositif Zone à Faible Emission mobilité (ZFE-m) augmente, plus l'opinion se durcit.
Le rejet est particulièrement fort chez les personnes dont au moins un véhicule est concerné : 49 % d'entre elles y sont réfractaires, ce chiffre grimpant à 62 % chez les détenteurs de
voitures Crit'Air 4,5 ou non classés.
Au final,
51% des Français sont favorables aux Zones à Faibles Emissions mobilité (ZFE-m).
Plusieurs alternatives sont envisagées par les Français impactés par les ZFE pour s'adapter à ces interdictions de circulation:
36% continueraient à utiliser leur véhicule, quitte à être verbalisés pour 17% ou parce qu'ils doutent de la mise en application des Zones à Faibles Emissions mobilité (ZFE-m) dans les 2 ans à venir pour 20% (à l'exemple de Lyon qui a annoncé un décalage de l'interdiction du Crit'Air 2).
33% envisagent des solutions de mobilité partagée (dont 24% qui utiliseraient les transports en commun, et 9% le covoiturage/partage de véhicule…).
17% auraient l'intention d'acheter un véhicule non concerné par les interdictions de circulation.
Source: Observatoire des Zones à Faibles Émissions et des
véhicules électriques 2023 Allianz France
Méthodologie : Questionnaire administré online sur la base d'une durée moyenne de 15 minutes sur les panels CSA Link, Dynata et Pure Spectrum du 9/1/2023 au 1/2/2023 auprès d'un échantillon national représentatif de 10 022 français de 18 ans et plus. (quotas). Des boosts ont été réalisés auprès des détenteurs d'au moins un véhicule Crit'Air 3, 4, 5 ou Non
classé (NC) dans certains départements d'habitation ou de déplacement dans le cadre du travail / les études, afin de disposer de bases suffisamment robustes. Soit un total de 10 370 répondants.