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Le communiqué diffusé par Renault le 16 juillet 2008 suite à la perquisition mené dans les locaux d’Auto Plus.
En juillet 2007, Renault a déposé plainte « contre X » suite de la publication par le magazine Auto Plus d'informations et de photos relatives à des projets de véhicules et issues de réunions internes.
Dans le cadre de l'instruction de cette plainte par le parquet de Versailles, les locaux d'Auto Plus ont fait l'objet d'une perquisition.
Suite à cette perquisition, Renault a diffusé le 16 juillet 2008 le communiqué suivant repris dans son intégralité.
« Plainte « contre X » suite à la révélation d'informations confidentielles
En juillet 2007, Renault a déposé une plainte « contre X » auprès du Parquet de Versailles, à la suite de la publication par le magazine Auto Plus d'informations et de photos relatives à des projets de véhicules et issues de réunions internes. Cette décision fait suite au préjudice subi du fait de la divulgation d'informations confidentielles qui relèvent du secret industriel.
Cette plainte « contre X » a été déposée pour des faits et non contre des personnes dénommées ou contre le magazine.
Le secret industriel est un avantage concurrentiel essentiel que Renault se doit de protéger en tant qu'industriel responsable. Lorsque des secrets sont divulgués sans son accord, Renault recherche systématiquement l'origine de la fuite en interne, dès lors qu'il considère que ses intérêts sont en jeu, et prend les mesures adaptées lorsque l'origine est déterminée.
Dans ce cas précis, Renault, n'ayant pas identifié l'origine de la fuite et ayant remarqué une recrudescence de publications d'informations confidentielles, a décidé l'an dernier de porter plainte « contre X ».
Etant soucieux du respect absolu de la liberté de la presse, Renault a pour responsabilité de protéger ses intérêts et ceux de ses salariés. « En portant plainte contre X, notre intention est bien de protéger les secrets industriels et la propriété intellectuelle de Renault dans un contexte concurrentiel tendu et non pas d'attaquer un magazine. Pour le reste, nous nous en remettons à la justice quant à la manière de mener l'instruction » a déclaré Christian Husson, Directeur Juridique de Renault ».