54% des Français avouent se sentir davantage en danger la nuit sur la route, c'est ce que révèle l'
enquête OpinionWay menée par l'association Prévention
Routière, l'AsnaV, Carglass et Allianz.
La
prise de conscience du danger la nuit est plus forte chez les 18-24 ans (57%) et culmine chez les
seniors de plus de 65 ans (63%).
La prise de conscience du danger est forte
quel que soit le mode de déplacement habituel (
voiture, deux-roues, vélo, transport en commun ou marche à pied).
Ce sont les
piétons qui redoutent le plus de ne pas être vus la nuit.
La nuit de tous les dangers
sur la route :
Plus d'1 Français sur 4 (28%) a déjà vécu une situation particulièrement dangereuse la nuit en raison d'un problème de visibilité.
Ces expériences personnelles sont particulièrement anxiogènes quand on circule à
deux roues motorisées (53%) ou à
vélo (40%).
Des
piétons ou des cyclistes peu visibles sont les dangers les plus redoutés de l'ensemble des Français. 54% des Français redoutent de
ne pas voir un piéton ou un cycliste en circulant la nuit.
Ne pas voir un piéton ou un cycliste est un
stress omniprésent pour les deux roues motorisées (66%) et en voiture (59%).
Pour améliorer la sécurité la nuit, sur la route, 42% des Français privilégient des actions qui permettent avant tout aux
motards et cyclistes d'être mieux vus : casques, brassards, vestes équipés de bandes réfléchissantes sont les premières mesures que les Français attendent. Suivent ensuite les
marquages réfléchissants sur la route (40%) et l'
amélioration de la visibilité des piétons (37%).
58% des Français s'inquiètent de l'
utilisation du téléphone en conduisant de nuit. Le smartphone est perçu comme le premier facteur de risque la nuit, quand l'attention doit être plus forte. Il distrait l'attention du conducteur alors qu'elle devrait être renforcée.
Le changement d'heure approche, et avec lui, les risques accrus d'accidents de la route. Nuit qui tombe plus tôt, temps plus humide, routes chargées
toute une combinaison de facteurs qui diminuent la visibilité et augmentent le risque d'accident sur la route en hiver.
43% des tués sur la route et un tiers des blessés hospitalisés le sont la
nuit alors que les déplacements nocturnes représentent seulement 10% du trafic routier (Source : ONISR 2015).
Source: enquête « Les Français, la nuit et les dangers de la route » d'OpinionWay.
Méthodologie: enquête réalisée online du 14 au 16 septembre 2016, auprès d'un échantillon de 1 194 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.