Face à l'inflation et aux problèmes de pouvoir d'achat, une étude réalisée par Happydemics autour de la connaissance qu'ont les Français de leur contrat d'
assurance révèle à quel point les Français pourraient récupérer davantage d'argent auprès de leurs assureurs : le butin se chiffrerait en milliards d'euros.
La plupart des Français possèdent
plusieurs contrats d'assurance dont ils maîtrisent mal les clauses, notamment en ce qui concerne les risques couverts et l'indemnisation des sinistres.
L'étude montre que près d'1 Français sur 2 n'a jamais lu les conditions générales de ses contrats, le plus souvent parce qu'ils ne souhaitent pas y consacrer du temps. De la même façon, seul 1 Français sur 5 déclare très bien connaître les garanties couvertes et exclusions de ses contrats d'assurance. Il n'est donc pas surprenant de constater que près d'1 Français sur 2 a déjà découvert que le sinistre qu'il souhaitait déclarer n'était pas couvert par son contrat.
Résumé autrement (au plus haut sommet de l'État), l'étude montre que les Français pourraient récupérer
« un pognon de dingue » s'ils
« emmerdaient jusqu'au bout » les assureurs récalcitrants.
L'étude montre que, lors d'un sinistre, les Français attendent plus particulièrement de leur assureur de la rapidité, un parcours simple, des explications claires et de la transparence.
Dans le contexte inflationniste du moment, voici quatre recommandations pratiques d'experts pour aider les consommateurs à récupérer (légalement) de l'argent auprès de leur assureur, sans forcément avoir à en changer.
1/ Traquer les doublons79% des Français déclarent ne pas très bien connaître les garanties couvertes et les exclusions de leurs contrats d'assurance.
52% des Français n'ont pas le réflexe de vérifier systématiquement sa couverture existante avant de souscrire à une assurance complémentaire.
Premier poste d»économie : de très nombreux Français paient des assurances en doublon.
2/ Détecter les « trous dans la raquette »Certains risques sont mal couverts. Les « trous dans la raquette » peuvent coûter très chers à l'arrivée.
Dans les
assurances auto, certaines conditions de garanties peuvent être tellement rigides qu'elles ne sont en pratique presque jamais applicables.
46% des Français qui ont déjà eu un sinistre ont découvert trop tard qu'ils n'étaient pas couverts par leur assurance alors qu'ils pensaient l'être.
3/ En voiture, penser « assurance » même pour les petits tracasVotre voiture était correctement stationnée et vous la retrouvez avec la carrosserie légèrement abîmée ? Quelques rayures ou l'arrière un peu cabossé ? En dehors des accidents qui obligent à faire un
constat amiable tout de suite, ces petites dégradations passent vite aux oubliettes. Pourtant, elles peuvent causer une perte de valeur au moment d'une éventuelle revente du véhicule. C'est donc de l'argent perdu alors qu'il aurait fallu avoir le “réflexe assurance”.
56% des Français n'ont pas le réflexe de faire appel à leur assureur pour des petits sinistres du quotidien comme des vols à l'intérieur du véhicule.
4/ Ne rien lâcher pour récupérer ses indemnitésDernier pactole qui échappe trop souvent aux Français : les justes indemnisations. Déboussolés par la complexité des contrats et des démarches, beaucoup abandonnent trop souvent leurs réclamations.
36% des Français ayant eu un sinistre ont initié des déclarations de sinistres sans aller jusqu'au bout des démarches.
45% des Français ayant eu un sinistre ne connaissent pas les recours possibles en cas de désaccord avec leur assureur.
Dans le cas de l'
assurance auto, attention au moment de la déclaration de sinistre. La moindre erreur dans le questionnaire soumis par votre assureur
auto peut vous coûter très chère et mener à un refus d'indemnisation.
Source: étude réalisée autour de la connaissance qu'ont les Français de leur contrat d»assurance par Happydemics pour le compte du cabinet de conseil en transformation et en innovation Julhiet Sterwen et du site qui accompagne les assurés dans leurs démarches après un sinistre Lyanne.
Méthodologie: étude réalisée fin 2021 auprès d»un échantillon de 1142 répondants au niveau national, représentatifs en âge et genre.
Image par F. Muhammad de Pixabay