Qu'en est-il des préjugés autour de la conduite au volant des hommes et des femmes ? Le premier constat est le suivant :
les femmes mettent plus de temps à obtenir leur permis de conduire.
Elles ont en moyenne besoin d'un mois de plus que les hommes pour obtenir leur code de la route, et de deux mois de plus pour obtenir leur permis de conduire.
Cela se reflète sur le nombre moyen d'heures de conduite, supérieur chez les femmes (31 heures pour les jeunes
conductrices, contre 27 pour les jeunes
conducteurs).
Côté répartition hommes / femmes, les femmes sont très minoritaires parmi les jeunes conducteurs (34%).
La tendance s'inverse quand il s'agit de sinistralité sur la route.
La part de jeunes conducteurs à pouvoir être considérée comme « mauvais conducteurs » est significative (46% des de jeunes conducteurs, contre 14% dans la population globale).
Sont considérées comme mauvais conducteurs les personnes correspondant au minimum à une de ces conditions :
- Malusse?(e) : déclaration d'au moins un sinistre semi-responsable
- Permis suspendu, annule? ou retire? au moins une fois
- Déclaration d'au moins un sinistre responsable ou partiellement responsable
- Résilie?(e) par un assureur
auto au cours des trois dernières années
- Contrat d'
assurance actuel résilié ou suspendu
- Condamne?(e) pour délit de fuite et/ou refus d'obtempérer
- Contrôle?(e) positif aux stupéfiants
Le constat est plus vrai chez les hommes :
parmi la population des jeunes conducteurs considérés comme « mauvais conducteurs », on trouve 75% d'hommes et 25% de femmes.
Dans le détail, 36% d'entre eux ont déclaré au moins un sinistre responsable ou partiellement responsable, 11% ont déclaré un permis suspendu, annulé ou retiré au moins une fois, et 3% ont été contrôlés positifs aux stupéfiants.
Sources: lesfurets, Ornikar
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