Les assureurs vont se baser sur le constat amiable établi par les 2 conducteurs pour déterminer le partage des responsabilités entre les 2 assurés.
Votre version des faits aura la même valeur que celle de l'autre conducteur. Aucun des 2 assureurs n'ira vérifier les circonstances de l'accident sur place.
Soyez donc très
précis dans la description des circonstances de l'accident et lorsque vous cochez les
cases du constat qui illustrent auprès des assureurs les circonstances de l'accident. Le conducteur cochant des cases risque fort d'être déclaré
responsable de l'accident par les assureurs.
Soignez également le
croquis qui illustre l'accident, détermine la position des 2
voitures lors de l'accrochage, la signalisation
routière à proximité de l'accident, et les points de chocs entre les 2 voitures.
Sachez que vous ne pourrez pas contestez les circonstances de l'accident auprès de votre assureur si vous avez signé le
constat amiable.
Sachez qu'en cas de
divergence d'appréciation sur les circonstances de l'accident avec l'autre conducteur, vous n'avez pas l'obligation de
signer le constat amiable qui équivaudrait reconnaissance des circonstances de l'accident par l'autre conducteur.
Dans ce cas, remplissez le constat amiable, écrivez précisément votre version de l'accident mais
ne le signez pas. Précisez que vous êtes en
désaccord avec la version des faits telle que décrite par l'autre conducteur.
Envoyez le constat amiable non signé à votre assureur et expliquez par courrier séparé les circonstances de l'accident.
Contrairement à une idée reçue, remplir un constat amiable sans le signer ne constitue pas un
délit de fuite. Il marque simplement votre désaccord avec les faits décrits pas l'autre conducteur.
Sachez néanmoins que dans ce cas, en l'absence d'éléments complémentaires à la version des 2 conducteurs, les assureurs retiendront le partage des responsabilités.
Dernier conseil, un accident n'arrive fort heureusement pas tous les jours. Alors si vous
pré remplissez les éléments administratifs du constat amiable (immatriculation, permis, adresse,
.), le jour J vous serez plus disponible pour vous consacrez à la description des circonstances de l'accident, vérifier la signalisation routière, et détecter une infraction routière commise par l'autre conducteur.
Vous pourrez toujours
contester la décision de votre assureur quant à la répartition des responsabilités auprès des Tribunaux, mais sans éléments de preuve démontrant votre version des faits, vos chances d'obtenir gain de cause sont très faibles.