Aujourd’hui,
entre 370 000 et 750 000 conducteurs roulent sans assurance en France. Et ce chiffre ne cesse d’augmenter. Le Fonds de Garantie des Assurances Obligatoire (FGAO), qui indemnise les victimes en cas d’accident occasionné par un conducteur en défaut d’assurance, indique une hausse de 40% des dossiers traités depuis 7 ans. Leur nombre est en constante croissance malgré les lourdes conséquences financières qu’ils encourent. Qui sont les chauffeurs qui décident de rouler sans assurance ? Quelles sanctions encourent-ils ? Et quelles solutions s’offrent à eux pour assurer leur véhicule ?
Quel est le profil type des conducteurs sans assurance auto ?
Deux conducteurs en défaut d’assurance sur trois ont moins de 35 ans et un conducteur sur trois a moins de 25 ans.
Les conducteurs en défaut d’assurance sont donc pour la plupart des jeunes conducteurs pour qui les montants de primes sont plus élevés. Et qui ignorent souvent les lourdes conséquences financières qu’implique ce type de comportement.
Une petite partie des conducteurs en défaut d’assurance sont des délinquants routiers aux comportements à risques. Ce sont eux qui commettent la plupart des délits de fuite.
Que risque-t-on à conduire sans assurance ?Conduire sans assurance est un délit grave passible pour son auteur d’une amende de 3 750 euros à laquelle peuvent s’ajouter des peines complémentaires comme la suspension ou l’annulation de permis avec interdiction de le repasser et la confiscation du véhicule.
En cas de récidive le montant de l’amende peut s’élever à 7 500 euros. Mais la sanction financière peut-être bien plus lourde en cas d’accident responsable.
En temps normal, en cas d’accident, ce sont les compagnies d’assurance qui prennent en charge le montant des dommages pour indemniser les victimes. Si l’auteur de l’accident roule sans assurance auto, ses dommages matériels ou corporels ne seront pas pris en charge et c’est le FGAO qui indemnisera les victimes.
Le conducteur en défaut d’assurance devra ensuite rembourser le FGAO à hauteur des montants indemnisés. En cas de dommages corporels, les montants à rembourser peuvent être considérables. Les automobilistes doivent parfois rembourser à vie à le FGAO et parfois même transmettre leur dette à leurs héritiers. Il faut savoir qu’en 2016, la totalité de ces recouvrements a atteint la somme de 10.7 millions d’euros.
La conduite sans assurance un fléau contre lequel luttent les autorités
Afin de lutter contre ce comportement et faciliter les contrôles, un décret du 9 août 2017 oblige les propriétaires de véhicule à fournir l’attestation d’assurance du véhicule en question pour obtenir son certificat d’immatriculation.
De plus les autorités prévoient, pour janvier 2019, la création d’un fichier des assurés qui permettraient de déceler rapidement les véhicules non assurés.
Pour lutter contre ce fléau le FGAO participe également à la sensibilisation des jeunes conducteurs via de vastes campagnes sur les médias, réseaux sociaux et sur le terrain.
Des alternatives à la conduite sans assurance
Essuyer les refus de plusieurs assureurs à cause de son profil sinistré, résilié ou jeune conducteur peu vite être décourageant. Mais ce n’est pas une fatalité, il existe des solutions autres que la conduite sans assurance.
Pour éviter les déconvenues, s’orienter vers des assureurs spécialisés pour les jeunes conducteurs ou conducteurs sinistrés ou résiliés, comme
Assurpeople.com est une solution. Ces assureurs spécialisés vous proposeront des formules sur mesure à des prix compétitifs.
Il est également possible de faire appel à des courtiers en assurance. Ces entités agissent en tant qu’intermédiaire entre la compagnie d’assurance et l’assuré. Leur vision globale du marché leur permet de comparer plusieurs offres et de vous proposer la plus adaptée au meilleur tarif.
Enfin les comparateurs d’assurance auto vous permettront de survoler des centaines d’offres en quelques secondes, le moyen de trouver rapidement sans avoir à réaliser plusieurs devis.
Si aucun assureur ne veut vous assurer sachez qu’en dernier recours vous pouvez saisir le Bureau Central de Tarification. Il obligera l’assureur de votre choix à vous proposer une formule d’assurance au prix qu’il aura défini.