La
Citroën SM est un
coupé grand tourisme long de
4.89 mètres fruit d'une collaboration entre la marque aux chevrons Citroën et l'italien
Maserati.
La
DS est déjà un mythe lorsque le projet " S " est lancé dans les années 1960.
L'objectif est de profiter de l'avance technologique et de l'image de la DS pour produire un véhicule sportif qui s'inscrirait dans la même lignée.
Le
partage des composants s'avère essentiel lors du développement.
La nouvelle création doit reposer sur le
châssis d'une DS et être
assemblée sur les mêmes lignes du Quai de Javel, dans Paris.
L'arrivée de Maserati dans le giron de Citroën ouvre de nouvelles perspectives et un atelier italien lance l'étude d'un
petit V6 moderne.
L'
avant-gardiste SM a été présentée au public en première mondiale au
salon de l'automobile de Genève de 1970.
La SM se présente comme la digne héritière de la DS.
La Grand Tourisme Citroën se singularise par une
ligne aussi fluide qu'agressive et un
habitacle futuriste aux cadrans ovoïdes.
Le châssis de la SM est doté d'une
suspension hydraulique.
Sous le long capot, le
V6 à 90° Maserati reçoit deux arbres à cames en tête par rangée de cylindres.
Le coupé sportif Citroën dispose d'un moteur V6 de 2.7 litres de 170 ch qui propulse la
voiture à
220 km/h.
La SM récupère la
centrale hydraulique qui a fait le succès de la DS. Le liquide vert LHM alimente et assiste quelques-unes des fonctions principales : la suspension, le freinage (contrôlé par une pédale en forme de champignon), la direction et le réglage vertical des phares.
La
direction, appelée DIRAVI pour DIrection à RAppel asserVI, a la particularité de se durcir avec la vitesse, grâce à un régulateur hydraulique monté en bout de boîte de vitesses.
Comme la DS, la SM profite de
deux projecteurs longue portée extérieurs tournants.
Les
six phares à iode gagnent des platines qui permettent d'ajuster automatiquement la hauteur en fonction de l'assiette de la voiture.
L'emboutissage et le ferrage des carrosseries se font dans l'usine Chausson de Gennevilliers. Le tout est ensuite transporté par camion au Quai de Javel pour le montage final sur les mêmes lignes que la DS.
Lors de la commercialisation en juin 1970, le tarif de la SM était de 46 000 FF (46 400 euros constants).
La SM sera construite à 12 920 exemplaires entre 1970 et 1975 dans l'usine du Quai de Javel à Paris.