La
voiture demeure
un moyen de transport largement privilégié des Français et solidifie sa
place centrale, c'est ce qui ressort d'un sondage réalisé par Direct
Assurance avec l'institut Viavoice.
Le sondage en deux vagues mené par l'institut Viavoice, questionnant les Français sur leur mobilité, pendant le confinement puis après trois semaines de déconfinement, dessine deux constats majeurs.
Tout d'abord,
les transports collectifs connaissent des baisses de fréquentation, mais à long-terme leur fréquentation reviendra à leur niveau antérieur.
Ensuite, la voiture demeure un moyen de transport largement privilégié des Français et solidifie sa place stable et centrale dans la vie des Français.
Pendant les premières semaines de déconfinement, les franciliens ont évité les transports en commun.
Avec le déconfinement, le nécessaire respect des consignes sanitaires et la peur du virus, les habitudes en termes de transport ont temporairement été modifiées et adaptées.
Sur le long terme, elles semblent revenir à leur niveau antérieur.
En Ile-de-France, les craintes vis-à-vis des transports en commun sont plus clairement exprimées. Les transports en commun étaient utilisés par 54 % des Franciliens avant le confinement. Depuis le déconfinement, la fréquentation a chuté à 33 %.
Sur le long terme, les Franciliens déclarent vouloir reprendre les transports en commun à 46 %, soit une fréquentation bien en-deçà de la normale.
Avec un
taux d'équipement très élevé (84 %),
les Français sont des utilisateurs très réguliers de leur voiture : 80 % avant le confinement, 78 % en période de déconfinement et 80 % sur le long terme.
On constate qu'avec la crise sanitaire,
la voiture reste un élément stable et central dans la vie quotidienne des Français.
Interrogés sur la fréquence d'utilisation de leur voiture avant le confinement, ceux qui possèdent un véhicule sont 85 % à en avoir un usage intense (48 % tous les jours ou presque et 37 % plusieurs fois par semaine).
Lorsqu'ils sont questionnés sur leurs intentions pendant l'été, ils sont 84 % à prévoir de conduire leur
automobile de manière tout aussi intense (33 % tous les jours ou presque et 51 % plusieurs fois par semaine).
Pour ce qui est des prévisions pour la rentrée de septembre, ils sont 84 % à déclarer qu'ils conduiront leur voiture de manière très régulière (44 % tous les jours ou presque et 40 % plusieurs fois par semaine).
Parmi ceux qui ne possèdent pas de voiture, 48 % ne prévoient pas d'acheter un nouveau moyen de transport (trottinette, vélo, voiture, deux-roues motorisé, autre). Pour ceux qui en prévoient l'acquisition, 16 % opteraient pour une voiture d'
occasion et 9 % pour une
voiture neuve.
Le vélo a connu un regain d'intérêt démontré à maintes reprises depuis le début de la crise mais parmi les personnes interrogées, 10 % en prévoit l'
achat alors que 17 % y songeaient lors de la vague d'avril 2020.
« De nos jours, la voiture est trop souvent diabolisée ! Dans la réalité on constate qu'elle occupe, et continuera d'occuper, une place centrale dans le quotidien des Français et, tout en demeurant un moyen de liberté dans les déplacements, elle doit pouvoir s'intégrer dans un monde plus responsable et écologique.» commente Olivier Mariée, PDG de Direct Assurance.
Méthodologie: étude d'opinion réalisée en ligne : du 24 au 27 avril 2020 puis du 29 mai au 1er juin 2020 par Viavoice pour Direct Assurance. Echantillon de 1001 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, résidant en France métropolitaine. Représentativité assurée par la méthode des quotas appliquée aux critères suivants : sexe, âge, régions, catégories socio-professionnelles.
Source: étude d'opinion réalisée par Viavoice pour Direct Assurance