Le comparateur d'
assurance automobile lesfurets s'est intéressé
au profil de conduite des mauvais conducteurs.
Sur la base
de plus de 5 millions de devis en assurance automobile, effectués entre janvier 2019 et novembre 2020, le site lesfurets a observé le comportement des automobilistes français, leurs profils ainsi que leurs habitudes de conduite.
Les assureurs
automobiles considèrent comme mauvais conducteurs les conducteurs malussés ayant déclaré au moins un sinistre semi-responsable ou partiellement responsable (un accident où chaque partie a commis une faute et dont la responsabilité est partagée entre les 2 conducteurs), les conducteurs dont le permis de conduire a été suspendu, annulé ou retiré au moins une fois, les conducteurs ayant déclaré au moins un sinistre responsable, les conducteurs résiliés par un assureur
auto au cours des trois dernières années, les conducteurs dont le contrat d'assurance actuel a été résilié ou suspendu, les conducteurs condamnés pour délit de fuite et/ou refus d'obtempérer et enfin les conducteurs contrôlés positifs aux stupéfiants.
14% des automobilistes français ayant comparé leur assurance automobile sur le site lesfurets correspondent au minimum à une des conditions suivantes: malus, permis suspendu, sinistre responsable, résiliation du contrat, délit de fuite, refus d'obtempérer, contrôle positif aux stupéfiants.
Parmi les conditions les plus répandues chez les mauvais conducteurs en France, on observe une
surreprésentation des sinistres responsable ou partiellement responsable (58%), viennent ensuite
la suspension de permis (26%) et la
résiliation de contrat par un assureur au cours des trois dernières années (24%).
Les mauvais conducteurs roulent
entre 9 000 et 9 999 km/an (20%) et utilisent principalement leur
voiture pour des trajets domicile-travail (62%). Ils ont
entre 3 et 5 ans de permis (22%).
Lorsqu'on regarde les profils des mauvais conducteurs, on observe que plus de
70% des mauvais conducteurs sont des hommes. Ils sont majoritairement sans enfants (67%), célibataires (58%), et salariés (50%).
Les
18-25 ans sont les plus représentés parmi les mauvais conducteurs (35%) suivis de près par les
26-35 ans (30%).
Les 18-25 ans sont majoritaires lorsqu'il s'agit d'avoir un malus, d'avoir été contrôlé positif aux stupéfiants, d'avoir déclaré au moins un sinistre.
Les 26-35 ans sont majoritaires lorsqu'il s'agit d'avoir perdu son permis, d'avoir été résilié par un assureur, d'avoir été condamné pour délit de fuite et/ou refus d'obtempérer.
L'Ile-de-France (16%), l'Auvergne-Rhône-Alpes (14%) et les Hauts-de-France (10%) sont les régions qui comptent le plus de mauvais conducteurs.
Certaines régions comptent une proportion de mauvais conducteurs particulièrement faible. C'est le cas des régions Centre-Val-de-Loire (3,7%), Bretagne (4,1%) et Bourgogne Franche-Comté (4,1%).
Les assureurs automobiles privilégient naturellement les bons conducteurs, ainsi en cas d'accident, les faits sont retranscrits dans une attestation de sinistre. Lorsqu'un particulier souhaite changer d'assureur, ce document est systématiquement réclamé par le nouvel assureur qui peut refuser d'assurer la personne si son attestation référence plusieurs accidents en tort. Il existe en revanche des compagnies d'assurance qui ont choisi de se spécialiser dans la prise en charge des conducteurs malussés afin qu'ils puissent bénéficier d'une couverture complète au même titre que n'importe quel autre assuré.
Source: lesfurets (utilisateurs ayant comparé les offres d'
assurance auto entre janvier 2019 et novembre 2020).
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