L'
expérimentation qui permettait aux
deux-roues motorisés de circuler entre deux files de voitures, dans 11 départements depuis 2016, s'est achevée le 31 janvier 2021,
le taux de l'accidentalité étant jugé trop élevé pour la délégation à la Sécurité Routière.
Le comportement des motos est souvent critiqué par les autres usagers de la route. C'est ce qui ressort de l'étude sur la perceptions des Français concernant le partage des voies urbaines « Le Partage de la route » réalisée fin 2020 par Nextbase.
85% des autres usagers de la route estiment que les deux-roues motorisés « doublent n'importe comment » et
83% qu'ils roulent trop vite en agglomération. Le jugement est partagé par respectivement 62% et 64% des deux-roues eux-mêmes.
Les deux-roues motorisées sont d'ailleurs 75% à reconnaître ne pas toujours respecter le code de la route, dont 40% qui l'enfreignent au moins une fois par semaine.
Ces infractions régulières ne sont pas étrangères au fait que
35% des automobilistes déclarent se méfier tout particulièrement des motos et scooters.
À contrario, les deux-roues motorisés citent volontiers les voitures (60%) comme premier danger pour eux-mêmes.
Selon l'étude Nextbase, les deux-roues (motos et scooters) ne représentent que 5% d'utilisateurs réguliers de la route en agglomération.
« C'est un constat édifiant : nous sommes tous le chauffard d'un autre ! » a commenté Maître Rémy Josseaume, Avocat au Barreau de Paris, Responsable Commission Droit Routier.
« Et pourtant, les motards sont constamment surreprésentés par rapport à leur nombre réel ».
Source: étude « Le Partage de la route » réalisée par OpinionWay en novembre 2020 pour Nextbase
Méthodologie: l'étude réalisée par OpinionWay en novembre 2020, a été menée auprès de 1037 personnes résidant dans une agglomération comptant 50 000 habitants ou plus.