Dans le contexte de crise sanitaire, économique et social sans précédent de la Covid-19, le gouvernement et la majorité parlementaire vont
interdire de circulation 12 millions de véhicules dès 2024 dans les Zones à Faibles Emissions de mobilité (ZFE-m).
Ces Zones à Faibles Emissions de mobilité
ne se limitent pas à l'épicentre des villes.
En région parisienne, les véhicules seront bannis de l'autoroute A 86 Intérieur,
c'est-à-dire de toute la petite couronne de la région, soit 40 communes dont Paris.
Ainsi,
tous les véhicules diesel y seront interdits de circulation,
voitures particulières, comme véhicules utilitaires.
Des zones à faibles émissions ont été mises en place dans l'agglomération parisienne (40 communes dont Paris), la Métropole de Grenoble (27 communes dont Grenoble), la Métropole de Lyon, Aix-Marseille-Provence et Nice-Côte d'Azur.
Les zones à faibles émissions seront au nombre de 180 dans toute la France pour les villes d'au moins 100 000 habitants.
Cette mesure de Zones à Faibles Emissions de mobilité résulte d'une proposition de la convention citoyenne pour le climat, formulée avant la pandémie de la Covid-19. Autant dire, qu'elle provient du monde d'avant tant tous les paramètres de notre écosystème ont été chamboulés et la fracture sociale devenue béante.
Elle est poussée aux forceps à l'approche d'élections départementales, régionales et présidentielles
sous pression des écologistes, et alors que les finances de l'Etat et celles de nombres des ménages Français sont exsangues.
L'
âge moyen du parc de voitures particulière est de 11 ans et il
ne cesse de grimper d'année en année, du fait de la
situation difficile que vivent nombre de ménages Français et de secteurs économiques entiers.
Contraindre 12 millions d'automobilistes à changer de véhicules d'ici moins de 3 ans semble être une
aberration et
peut conduire à recréer de fortes tensions sociales sur le territoire.
Le p
rix élevé des véhicules électriques et l'
absence d'offre de véhicules électriques sur le marché de l'occasion ne permettent pas aux consommateurs Français, ni aux entreprises touchées par la crise sanitaire de renouveler leurs véhicules rendus inutilisables.
Les zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) ont été créées pour protéger les habitants des villes et métropoles où la pollution de l'air est importante.
Dans le périmètre d'une ZFE-m, seuls
les véhicules jugés les moins polluants par le politique (en fonction de leur certificat Crit'Air) ont le droit de circuler.
Ce sont les communes qui fixent, individuellement, les périodes où la circulation est restreinte et les types de véhicules concernés par les
interdictions de circulation (voitures, poids lourds, etc.) ainsi que
le niveau Crit'Air minimum pour pouvoir circuler.