Métallisée, mate, tunée ou "exotique" : la couleur d'une
voiture a-t-elle un impact sur sa revente en
occasion ?
Devant la diversité des
couleurs de carrosseries proposées, le site Vivastreet a cherché à savoir si celles-ci
impactent les recherches ou les choix, et dans quelle mesure la couleur influe sur le prix de la voiture en occasion.
Pour le savoir, le site de
petites annonces gratuites a réalisé un sondage du 02 au 12 juin 2014 auprès de 350 répondants.
Retour sur le marché de la
voiture d'occasion où les comportements sont plus compliqués qu'il n'y paraît.
Qu'on se le dise :
le consommateur qui recherche une voiture d'occasion se contrefiche de la couleur. Qu'il soit question d'esthétique, de lutte contre la morosité, de facilité d'entretien, les raisons pourraient être nombreuses d'opter pour telle ou telle teinte. Mais non, peu importe la couleur, pourvu qu'on ait le produit au bon
prix.
Selon le sondage réalisé,
37,5% des répondants considèrent la couleur comme importante ou déterminante lors de l'achat d'un véhicule d'occasion. La majorité (62,5%) la considère comme secondaire ou, tout simplement « sans intérêt » (28%).
« Malgré l'élargissement de la palette offerte par les constructeurs et les noms chatoyants qu'ils donnent à leurs teintes, comme orange sanguine ou vert abysse, le critère couleur devient vite secondaire dès lors qu'on parle voiture d'occasion. Finalement, le goût passe après la bonne affaire », explique Pierre Ayroles, Directeur de Vivastreet
Auto.
Être une "fashion victim" a un
coût lorsqu'on achète neuf, en optant pour une personnalisation pour son plaisir. Il est bon de savoir que cette option dite « affective » ne sera guère valorisée à la revente.
« L'acheteur d'occasion, finalement plus traditionnel qu'on l'imagine, n'apprécie guère les originalités » précise Pierre Ayroles.
En attestent les réponses à la question « Seriez-vous prêt à payer plus cher votre prochaine voiture d'occasion si elle était d'une couleur originale ou personnalisée ?». 16 % seulement seraient prêts à faire un effort pécunier.
Classiques, les français en matière de teinte
automobile et de tuning ? Oui, finalement. Si
16% d'entre eux sont prêts à craquer pour le jaune canari, le toit à damier noir et blanc, les bandes noires, blanches ou bleues sur le capot, voire les flammes de l'enfer sur les flancs du véhicule, la majorité des français demeure finalement très traditionnelle.
Pierre Ayroles l'explique :
« Gardons à l'esprit que trois couleurs prédominent toujours en matière de carrosserie automobile et ce, presque partout dans le monde : le noir, le gris et le blanc. Nombreux sont les acheteurs qui acquièrent un véhicule en dépit de la couleur. Et, lorsqu'ils ont le choix, ils préfèrent souvent penser à la revente, et choisissent la couleur en conséquence. »Selon le sondage de Vivastreet, 45% des interrogés estiment que la couleur d'un
véhicule d'occasion n'a pas d'impact sur son prix de vente, 20% n'ont pas d'
avis et 35% accordent à la couleur une influence sur le prix de vente
. Bref, les opinions sont partagées sur le lien entre couleur et décote.
« On peut dire que les cotes de marché ne prennent pas en compte la couleur. Il est tout de même intéressant d'observer que, pour une même voiture, les prix peuvent varier, généralement au détriment des véhicules blancs, ou très personnalisés, par exemple », poursuit Pierre Ayroles.
Source: sondage du 02 au 12 juin 2014 auprès de 350 répondants réalisé par Vivastreet