Fort d'investissements massifs en Recherche et Développement, la
voiture autonome fait des progrès technologiques fulgurants, au point d'apparaître comme un des principaux « drivers » du développement de l'intelligence artificielle.
A l'aube de leur commercialisation, les avantages offerts par les
voitures dites « intelligentes » suscitent un intérêt auprès de certains
conducteurs Français.
Arrivent en premières places, les
fonctionnalités de sécurité (58%), les
performances environnementales (39%), des
primes d'assurances réduites (34%) et les
performances du véhicule (29%).
Des avantages plus associés aux aspects techniques du véhicule qu'à l'expérience du conducteur devenu passager.
Les promesses de ces véhicules intelligents s'avèrent d'autant plus séduisantes aux yeux des Français qu'elles s'attaquent à leurs petites contrariétés quotidiennes. 29% des Français attendent d'abord de la voiture intelligente qu'elle
planifie leur itinéraire.
Le rêve pour trois quarts des conducteurs Français ? Un véhicule qui s'entretiendrait automatiquement ! Fini les tracas des visites chez le mécanicien ou au garage. A ce jour, cette fonctionnalité n'est pas partie intégrante de la voiture autonome.
Malgré ces attentes face aux promesses de ces nouvelles technologies, le verdict des Français est sans appel :
seul 18% des personnes interrogées trouvent un intérêt dans un véhicule qui serait complètement autonome.
Si l'amélioration des services entourant l'usage du véhicule autonome est en partie attendue par certains conducteurs, une
barrière psychologique majeure reste présente dès que l'on aborde l'idée d'une
absence de contrôle du véhicule par un humain.
« Les Français sont ouverts à plus de technologie si cette dernière leur apporte plus de confort, la limite étant la confiance dans les nouveaux usages » commente
Sylvain Cazard, Directeur Général de VMware France.
Malgré un intérêt pour une voiture améliorée, les automobilistes français ne sont pas prêts à utiliser un véhicule entièrement autonome :
56 % n'utiliseraient pas un véhicule autonome capable de se déplacer sans intervention humaine.
Pour 59% des automobilistes, leur crainte se caractérise par leur
manque de confiance envers un véhicule autonome pour prendre la bonne décision à l'instant T. Mais aussi le
manque de contrôle sur le véhicule (46%), la
peur d'avoir un accident (45%), l'
absence de plaisir de conduire (41%) et la p
eur que le véhicule soit piraté (40%).
A contrario les 43% de Français se déclarant prêts à utiliser une voiture autonome sont motivés par la perspective de trajets moins fatigants (50%), la sécurité renforcée (50%), les économies réalisée grâce à l'optimisation de la
consommation de carburant (38%), le fait de disposer de temps libre durant le trajet (37%), la possibilité de se garer plus facilement (28%) ou encore une meilleure planification des itinéraires (24%).
Particulièrement circonspects vis-à-vis de la voiture autonome, la
majorité des parents interrogés n'auraient pas suffisamment confiance pour récupérer leur enfant à l'école (62%). Les parents de moins de 35 ans et les femmes font partie des plus réticents à cette innovation (respectivement 72% et 67%).
Selon Gartner, plus de 250 millions de véhicules autonomes auront envahi le marché mondial d'ici 2020.
Source: VMware
Méthodologie: Enquête effectuée par OpinionWay du 24 au 26 mai 2017auprès de 1005 personnes représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus. L'échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d'âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d'agglomération et de région résidence.
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