« la voiture connectée » est mise à l'honneur par les constructeurs
automobile dans leur communication pour séduire les nouvelles générations d'automobilistes.
La cinquième vague du baromètre annuel AramisAuto.com réalisée par TNS Sofres en avril/mai 2014 met en évidence que
« la voiture connectée » est un
concept familier pour 48% des français (52% chez les possesseurs de véhicules neufs et 37% chez les possesseurs de véhicules d'
occasion).
Cependant,
les caractéristiques qui sont spontanément attribuées à « la voiture connectée » restent floues. Elles se limitent dans la plupart des cas à un véhicule connecté à internet.
On
note une
certaine ambivalence chez les français en la matière. C'est le
pragmatisme budgétaire qui l'emporte.
87% des répondants qui se déclarent familiers de ces technologies embarquées craignent
un renchérissement du coût d'achat qui rendrait l'acquisition d'un véhicule neuf encore moins accessible. 73% d'entre eux considèrent que ces technologies embarquées sont de potentiels outils de surveillance (« Big Brother »).
La voiture connectée est
plutôt bien accueillie par les français à partir du moment où elle apporte des bénéfices directs et attendus, tels que l'aide au pilotage (77%), le renforcement de la sécurité (64%) et l'amélioration du confort à bord du véhicule (61%).
Un français sur deux se déclare
prêt à payer pour des services connectés répondants à la sécurité (localisation et immobilisation du véhicule en cas de vol, appel d'urgence en cas d'accident), ou l'aide à la conduite (trafic en temps réel).
54% des
conducteurs s'intéressent également à des services plus ludiques, tels que le multimédia, les applications Smartphone, la commande du véhicule à distance, mais seulement 18% d'entre eux seraient prêts à payer pour en bénéficier car perçus comme des gadgets.
La moitié des conducteurs (50%) perçoivent encore aujourd'hui
« la voiture connectée » comme
un gadget onéreux (57% chez les possesseurs de véhicules d'occasion).
Les français appréhendent également l'obsolescence programmée de ces technologiques embarquées et estiment qu'elles sont
dépassées au bout de 5 ans, alors que
la durée de vie d'un véhicule neuf est évalué par les français à 12 ans.
Malgré ces freins, essentiellement liés au pouvoir d'achat, l'arrivée de ces nouvelles technologies est perçue par une très large majorité des français (72%) comme
un vecteur motivant d'achat d'un véhicule neuf, ou à défaut récent. La motivation est plus atténuée de la part des possesseurs de véhicules d'occasion (62%), pour qui les bénéfices directs de « la voiture connectée » sont moins clairs avec des véhicules neufs ou récents, pas forcément accessibles d'un point de vue budgétaire.
Méthodologie de l'étude réalisée par TNS Sofres pour AramisAuto.comEchantillon : Echantillon de 1 003 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Mode de recueil : Les interviews ont eu lieu par questionnaire
auto-administré en ligne.
Dates de terrain : Du 30 avril au 5 mai 2014
Source: Etude AramisAuto.com réalisée par TNS Sofres en avril/mai 2014