Dans un monde ou la technologie n’a plus de limite à la création et où chacun dispose d’un smartphone, d'une télé, voire même d'une tablette tactile, et où les objets intelligents sont omniprésent dans nos vies, dans la famille des écrans connectés nous avons désormais un nouveau support : la plaque d’immatriculation digitale et connectée.
Considérée, avec la carte grise, comme la carte d’identité du véhicule, la
plaque d’immatriculation minéralogique et le seul élément d’une voiture, qui n’a pas connu de réelle évolution depuis sa création.
Désormais, la plaque d’immatriculation digitale assoie sa place, et conquiert de nombreuses contrées à travers le monde.
Le rêve de start-up américaines à l’assaut de la plaque connectée intelligenteAfin de redonner une nouvelle jeunesse au marché de la plaque minéralogique, certaines start-up se surpassent en ingéniosité en usant des nouvelles innovations de la dernière décennie : C’est le cas de la société américaine Reviver Auto qui a su transformer un simple écran tactile en plaque minéralogique intelligente et connectée.
Par rapport aux écrans et plaques d’immatriculation traditionnels, cette tablette tactile dispose d’un écran rectangulaire crypté (caractères d’immatriculation non-modifiables). La tablette tactile est lisible plus facilement le jour et plus visible la nuit. Etanche contre la pluie et la neige, la tablette est dotée d’un revêtement de protection contre les rayons ultraviolets. La plaque connectée et intelligente rend possible la surveillance du véhicule à tout moment.
L’Etat de la Californie teste ce prototype de plaque connectée pour ensuite éventuellement le déployer sur son territoire. C’est une décision qui ne surprend guère de la part de la Golden State (Etat doré). La Silicon Valley a vu naitre ces deux dernières décennies les plus grandes start-up et innovations numériques. Après le secteur de l’informatique l’Etat de la Californie souhaite aussi révolutionner le secteur de l’automobile.
La plaque connectée permettrait aux automobilistes de localiser un véhicule volé et d’alerter les forces de l’ordre en leur signalant que leur voiture a été volée et de la retrouver grâce au numéro d’immatriculation.
Les forces de l’ordre peuvent faire afficher sur une plaque connecté, un message d’alerte ou de prévention, comme l’arrivée d’une tempête, un accident grave sur les routes, ou même des infos pratiques pour les usagers de la route.
Les plaques numériques pourraient aussi permettre d'afficher des messages publicitaires où encore effectuer directement des paiements.
La Californie devrait être rejointe par d'autres Etats Américains comme L’Arizona, le Texas, et la Floride qui projettent de tester les plaques d’immatriculation connectées dans leurs territoires respectifs.
L’Emirat de Dubaï expérimente les plaques numériquesAprès le déploiement des véhicules autonomes dans les transports publics, l'Emirat de Dubaï expérimente les plaques numériques, sous couvert de vouloir faciliter la vie des usagers de la route au profit de la surveillance de masse.
Grâce aux
GPS intégrés dans le dispositif, les autorités peuvent à tout moment
localiser un véhicule et
suivre les trajets en voiture.
Ce système de signalétique prend la place d’un écran intelligent qui permet aux autorités de localiser un véhicule en temps et en heures sur le territoire par le biais d’un transmetteur GPS intégré dans le système de traçage.
Une technologie qui coûte cherLa plaque numérique connectée a un
prix démesuré. Le test californien s'effectue sur une base d'environ
600 euros hors abonnement internet 4G. Rappelons qu'une plaque d'immatriculation simple est vendue aujourd'hui à partir de moins de 10 euros.
Omer, Responsable commercial de
Ruedesplaques.com, un site spécialiste de la vente de plaque minéralogique en ligne explique:
« Il s’agit là d’une innovation qui coute très cher et qui ne va assurément pas faire l’unanimité en France et dans d’autres pays, car nombreux sont ceux qui ne peuvent se payer une plaque avoisinant plus de 600 € en ajoutant à cela le prix de l’abonnement internet 4G pour la géolocalisation. Ce n’est donc pas demain la veille qu’on sera débarrassé de notre bonne vieille plaque d’immatriculation en plexi ou en aluminium en France. »