L'édition 2018 du baromètre AXA Prévention sur le comportement des français au volant (Enquête Kantar TNS pour AXA Prévention) fait apparaître que
la route est devenue un lieu de fortes crispations.
Les Français sont de plus en plus multimodaux et quels que soient leurs modes de déplacement, ils agissent selon leurs propres règles,
sans respecter ni le code de la route, ni les autres usagers de la route.
La cohabitation entre les
voitures, les deux roues motorisées, les vélos et les piétons qui traversent la route est devenue difficile. Sans parler des trottinettes électriques ou pas et des hoverboards que l'on trouvent parfois sur la route sans y être autorisés.
Le comportement dangereux le plus répandu, perçu par 66% des Français, est
l'utilisation du téléphone au volant. 38% des
conducteurs passent des appels en conduisant (avec ou sans kit main libre) et 24% lisent ou écrivent des SMS au volant.
Les
cyclistes qui grillent les feux rouges sont appréhendés par 1 Français sur 2. 1 cycliste sur 3 commet cette infraction.
Les piétons qui traversent lorsque le « petit bonhomme » est rouge sont redoutés par 44% des Français. Dans la pratique, 62% des piétons s'octroient cette liberté.
Les piétons qui marchent comme des « zombis », les yeux rivés sur leur téléphone sont craints par 44% des Français. 1 piéton sur 2 prend ce risque (48%) et
82% des piétons traversent en dehors des passages protégés.
Les automobilistes qui collent les autres véhicules sont perçus par 40% des Français. 40% des automobilistes collent les autres véhicules.
Ces prises de liberté avec le code de la route font que la route est devenue un lieu de fortes crispations. C'est
presque 8 automobilistes sur 10 qui s'énervent ou insultent les autres usagers.
Et tous s'en donnent à cœur joie : 68% des conducteurs de deux-roues motorisés, 45% des cyclistes et 38% des piétons.
Plus de 9 automobilistes Français sur 10 estiment que les rapports entre les Français sur la route ne s'améliorent pas.
Source: AXA Prévention
Méthodologie de l'enquête:
Enquête réalisée du 12 au 29 janvier 2018 auprès d'un échantillon national représentatif de 1 560 automobilistes, dont 170 conducteurs de véhicules de société et 435 conducteurs de deux-roues motorisés, dont 101 conducteurs de 14 à 17 ans.
Les témoignages ont été recueillis par interviews téléphoniques d'une durée moyenne de 30 minutes, au moyen d'un questionnaire CATI (interviews assistées par ordinateur).