Le développement du
véhicule électrique constitue l'un des principaux leviers, activable dès aujourd'hui, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
L'utilisation d'un véhicule électrique, en France, ne conduit à presque aucune émission de CO2. Par rapport à un véhicule thermique, les
émissions de CO2 sont diminuées d'un facteur 20. Ceci est dû à la structure du mix électrique français très largement décarboné.
Un véhicule électrique présente un intérêt en termes d'empreinte carbone par rapport à un véhicule thermique à condition que les
émissions de CO2 évitées lors de la phase d'utilisation compensent l'impact carbone de la fabrication des batteries.
Les études montrent que l'électrification des véhicules en France présente un intérêt en matière d'empreinte carbone dès lors qu'un véhicule parcourt plus de 30 000 à 50 000 kilomètres sur sa durée de vie. L'utilisation moyenne d'un véhicule en France serait de 200 000 km sur sa durée de vie.
Cycle de vie complet de la batterie compris, les émissions de CO2 d'un véhicule électrique français seraient, au minimum, divisées par 4 par rapport à celles d'un véhicule thermique.
Le développement du véhicule électrique et le pilotage de sa recharge permettrait une meilleure intégration des énergies renouvelables sur le réseau, à court terme, et un moindre recours aux moyens de production fossiles de pointe, à long terme.
Source: étude 2019 RTE (Réseau de Transport d'Électricité) ''Les enjeux du développement de l'électromobilité pour le système électrique''