La
carrosserie d'une voiture transporte 240 g de polluants. Cette quantité de polluants transportée est estimée à partir des
eaux récupérées après chaque lavage dans les fosses de décantation des centres de lavage Eléphant Bleu.
Aux premières pluies, les 240 g d'hydrocarbures, de résidus d'huiles, de pneus, de plaquettes de freins, chargés de métaux lourds et autres polluants, se déversent dans les nappes phréatiques.
Parmi les polluants accumulés sur la carrosserie, on retrouve des hydrocarbures, du fer, du cadmium, du phosphore, du chrome, du bore, du manganèse, du baryum, du nickel et du plomb.
A ce titre, le lavage hors centre de lavage et l'absence de lavage entrainent une
pollution active et passive de l'environnement car les polluants accumulés sur la carrosserie sont déversés dans la nature.
Le lavage sauvage, c'est à dire les véhicules lavés dans les rues ou à domicile sans traitement des rejets constitue une
pollution active.
Les véhicules non lavés constituent une
pollution passive car les huiles, hydrocarbures, métaux lourds et résidus de pneus sont rincés par la pluie, pénètrent les sols et polluent les nappes phréatiques.
Selon l'étude IFOP / Kleen réalisée en avril/mai 2017, en France, 2% des véhicules ne sont jamais lavés et 22%, le sont une fois par an voire moins. Sur un parc de 33 millions de
voitures particulières, on peut considérer que 8 millions de véhicules déversent dans la nature 1 920 tonnes de polluants par an (estimation Eléphant Bleu).
Pour rappel, l'article L 1331-10 du Code de la santé publique stipule que
« Tout déversement d'eaux usées autres que domestiques dans le réseau public de collecte doit être préalablement autorisé ».
Source: Eléphant Bleu
Crédit photo: Elephant Bleu Portique Mousse Foucha Muyard