Pour ou contre le Diesel, les
avis sont partagés et de nombreuses études suscitent de vives réactions.
Impacts environnementaux ou économiques sont autant de facteurs qui ont fait naître la « polémique du Diesel » en France.
Dans le contexte actuel d'une
actualité autour de la pollution atmosphérique, le Diesel est largement pointé du doigt et toutes sortes d'idées préconçues circulent parfois sans véritables fondements.
On entend souvent des bribes d'informations qui biaisent la réalité voire qui aboutissent à des contre-vérités.
Conséquence : des prises de décisions à court terme qui n'apportent pas de solution pérenne pour combattre efficacement et durablement la pollution.
Sans vouloir prétendre que le Diesel, au même titre que l'Essence, soit inoffensif, l'association « Diéséliste de France » veut alimenter le débat en apportant un nouvel éclairage sur de nombreuses idées reçues concernant le Diesel, chiffres et études à l'appui.
L'objectif clairement affiché est de combattre les idées reçues inexactes qui alimentent la polémique autour du Diesel et souligner les atouts des véhicules Diesel modernes face aux
véhicules Electriques et Essence.
Focus sur quelques idées reçues biens ancrées dans la conscience collective.
Le véhicule Diesel pollue ! Cela dépend de l'année de la mise en circulation du véhicule Diesel.
C'est FAUX pour les véhicules Diesel modernes qui répondent aux normes Euro 5 et Euro 6. C'est VRAI pour les véhicules Diesel mis en circulation avant la norme Euro 5.
Les progrès des motorisations et des systèmes de dépollution induits par les normes Euro toujours plus restrictives ont permis la mise sur le marché de
véhicules dits « modernes » peu polluants depuis 2010.
4,5 millions de véhicules « Diesels propres » circulent. Les véhicules Diesel répondant aux normes Euro 5 et 6 représentent aujourd'hui
23,8% du parc Diesel roulant.
La véritable problématique en matière de
pollution automobile réside dans l
e parc ancien de véhicules Diesel (mis en circulation avant 2010) qui représente aujourd'hui
plus de trois quarts des véhicules Diesel en circulation.
Le problème est plus criant sur la très ancienne génération (avant 2000) de véhicules Diesel qui représente 27% du parc en circulation.
De plus, les véhicules Diesel anciens soumis à des
démarrages fréquents à froid et faisant l'objet d'une utilisation régulière en ville subissent à la longue des petits dysfonctionnements moteurs tels que le manque de puissance ou l'apparition de fumées à l'échappement lors d'une accélération.
Ces dysfonctionnements, accentués par
l'usure des pièces et la dérive des réglages du moteur au fil du temps, entraînent une baisse parfois significative du rendement du véhicule qui a se traduit par une surconsommation et de la pollution.
Près de 75% des véhicules diesel qui passent le
contrôle technique présentent un ou plusieurs défauts liés aux émissions polluantes. Défauts constatés : injection, vanne EGR et colmatage de l'admission et de l'échappement.
Le
parc roulant ancien enregistre un taux de renouvellement naturel d'environ 5% par an.
Source: Association « Diéséliste de France »