Audi développe une
technologie d'éclairage automobile avec des
diodes électroluminescentes organiques (OLED). Contrairement aux diodes actuelles composées de cristaux semi-conducteurs, il s'agit de diodes électroluminescentes organiques.
Au départ, le matériau est
pâteux. Il peut être appliqué sous forme de
couche très fine, de l'ordre du micromètre, sur une surface très plane comme le verre d'un écran poli. Lorsqu'une tension électrique est appliquée, les molécules contenues dans la pâte
émettent des photons. La surface s'éclaire. Selon la distribution de la tension, cela se fait de manière homogène, avec des effets clair-obscur ciblés ou avec un mouvement dynamique.
Les surfaces comportant ce type de revêtement ont un rayon de courbure limité, ce qui restreint leur utilisation sur la surface de la carrosserie. Par contre, elles conviennent bien à une mise en œuvre dans l'habitacle ou dans les feux arrière. Ce matériau ne supportant pas de températures supérieures à 80 degrés Celsius, les lampes à base de diodes organiques exigent une gestion thermique sophistiquée.
Le recours à la technologie OLED par Audi pourrait permettre à la
voiture de réagir lorsque le conducteur se rapproche de l'automobile. La lumière pourrait se déplacer avec le conducteur et accentuer les lignes de l'automobile ou se concentrer sur la poignée de porte. Lorsque le conducteur prend place, un éclairage à diodes organiques discret pourrait être activé et apporter une signature optique.