Le baromètre de la
conduite responsable réalisé par la Fondation Vinci Autoroutes
dresse un état des lieux des comportements et représentations des Européens au volant.
Elle permet de
suivre les conduites à risque et les
bonnes pratiques des Européens au volant.
Il ressort de cette étude que
79% des conducteurs Français admettent faire des écarts au code de la route.
Il apparait dans le détail que:
91% des conducteurs français
dépassent de quelques km/h la limitation de vitesse.
65% passent alors que le feu est orange ou qu'
il vient de passer au rouge.
57%
oublient de mettre leur clignotant pour doubler ou changer de direction.
46%
ne marquent pas véritablement l'arrêt à un stop.
25%
stationnent en double file.
12% admettent
conduire en étant au-dessus de la limite d'alcool autorisée sans pour autant en ressentir les effets.
11% déclarent prendre le volant en
ayant consommé des médicaments susceptibles d'altérer leur vigilance.
3% des conducteurs Français prennent la route en
ayant fumé du cannabis ou consommé des drogues.
Inattention au volantLes conducteurs Français sont de plus en plus nombreux à être
déconnectés de la route.
54% des conducteurs Français
téléphonent au volant en utilisant un système Bluetooth, alors même que celui-ci altère tout autant l'attention que les autres modes de conversation, et 44%
paramètrent leur GPS en conduisant.
27% des conducteurs Français
envoient et/ou lisent des SMS ou des mails, 27% signalent aux autres conducteurs des événements via une application, 17%
téléphonent avec une oreillette, un casque ou des écouteurs, 17% téléphonent sans kit mains libres et 5%
regardent des films ou des vidéos sur smartphone ou tablette.
10% des conducteurs Français ont déjà eu ou failli avoir un accident à cause de l'utilisation du téléphone au volant.
Incivilités au volantLa route est un terrain de tensions.
16% des conducteurs Français admettent
ne plus être la même personne lorsqu'ils sont au volant.
65% reconnaissent qu'il leur arrive
d'injurier les autres conducteurs sur la route.
88% des conducteurs Français ont déjà eu peur du comportement agressif des autres conducteurs.
Somnolence au volantLes prises de risque sont répandues.
41% des conducteurs Français ne respectent pas la recommandation d'une pause toutes les 2 heures, alors qu'ils sont plus de 9 sur 10 à la connaître.
58% des conducteurs Français s'arrêtent au cours du trajet pour faire une sieste.
32% des conducteurs Français ont déjà eu l'impression de s'être
assoupis durant quelques secondes au volant et 25% ont déjà
empiété sur la bande d'arrêt d'urgence ou sur le bas-côté de la route à cause d'un moment d'inattention ou d'assoupissement.
15% des conducteurs Français ont déjà eu, ou failli avoir, un accident en raison d'un assoupissement au volant.
Indifférence vis à vis de la sécurité des intervenants sur autorouteLes conducteurs manifestent de l'indifférence susceptible d'avoir des conséquences dramatiques vis à vis de la sécurité des intervenants sur autoroute.
69% des conducteurs Français
ne respectent pas systématiquement le « corridor de sécurité », la barrière virtuelle intégrée depuis 2018 au Code de la route français qui impose aux conducteurs de s'écarter des zones d'intervention.
53% des conducteurs Français
oublient de ralentir dans une zone de travaux.
Pourtant, 67% des conducteurs Français considèrent que la vitesse excessive des conducteurs qui n'ont pas le temps de ralentir est l'une des principales causes d'accidents impliquant le personnel d'intervention sur autoroute.
Source: Baromètre de la conduite responsable de la Fondation Vinci Autoroutes 2021
Méthodologie: enquête réalisée par Ipsos auprès de 12 400 personnes dans 11 pays européens. Pour réaliser le Baromètre de la conduite responsable, Ipsos a interrogé du 9 au 22 mars 2021, par internet, 12 400 personnes âgées de 16 ans et plus, dont 2 400 Français et 1 000 personnes minimum dans chacun des 10 autres pays sondés (Allemagne, Espagne, France, Grande-Bretagne, Grèce, Italie, Pays-Bas, Pologne, Slovaquie, Suède). La représentativité de chaque échantillon est assurée par la méthode des quotas.
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