La dépendance aux smartphones au volant toujours plus forte
La crise sanitaire a été un véritable accélérateur de la digitalisation: essor du télétravail, outils de visioconférence et usage des réseaux sociaux
, ces nouvelles pratiques numériques génèrent une
dépendance toujours plus forte aux smartphones.
Selon un sondage effectué par Sanef en octobre 2021,
plus d'1 automobiliste sur 2 (56%) déclarent avoir des comportements à risque au volant : 54% répondent à un appel et 34% écrivent / lisent un SMS alors que cela multiplie le risque d'accident par 23 !
81% des conducteurs réguliers déclarent utiliser leur téléphone au volant (dont 84% chez les jeunes âgés de 24 à 35 ans) et
11% des automobilistes conduisent le téléphone à la main.
Les nouvelles pratiques professionnelles aboutissent à une dépendance plus forte au téléphone.
73% des télétravailleurs utilisent leur téléphone en conduisant.
15% des conducteurs déclarent utiliser le téléphone au volant plus qu'avant la crise sanitaire.
Les
télétravailleurs sont
10% à participer à des réunions téléphoniques ou visioconférences en conduisant.
L'utilisation des distracteurs peut entrainer des
changements de trajectoire. Une étude d'observation du Cerema réalisée en juin 2021 observe
un débord sur la bande d'arrêt d'urgence en moyenne toutes les deux minutes.
Pour prendre un appel ou répondre à un SMS, l'
unique réflexe à adopter est la pause sur autoroute!
En attendant de pouvoir s'arrêter sur une aire de repos ou de service sur autoroute, les conducteurs peuvent toujours mettre leur téléphone en « mode conduite » !
Les aires de repos ou de service sur autoroute offre des espaces adaptés pour se reposer, récupérer l'attention et la concentration nécessaires à un voyage sur autoroute.
« L'usage du téléphone au volant a de multiples conséquences sur la conduite : il met en danger les automobilistes mais aussi nos agents en intervention sur les voies », explique Pascal Contremoulins, responsable de la sécurité
routière du groupe Sanef.
« Augmentation du temps de réaction, réduction de la distance de sécurité, difficulté à maintenir le véhicule dans la voie de circulation, difficulté à maintenir une vitesse adaptée, réduction du champ de vision et donc d'éventuels obstacles
»Source : Sanef
Méthodologie : 1 000 interviews réalisées en ligne du 13 au 15 octobre 2021 auprès d'un échantillon représentatif de la population française métropolitaine âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas appliquée aux critères du sexe, de l'âge, de la profession des interviewés après stratification par région et catégorie d'agglomération). Nota bene : au sein de l'échantillon, Sanef a identifié 869 individus déclarant conduire une
voiture, les résultats des questions sont présentés sur cette base de 869 conducteurs déclarés.