Les Français ont conscience du "pacte vert" de la Commission européenne qui a pour objectif la fin des ventes de
voitures à moteurs thermiques en 2035.
Une majorité de Français (66%) pense que les voitures à moteur thermique auront disparu de la circulation d'ici 20 ans.
S'ils anticipent la fin des véhicules thermiques, les Français y restent néanmoins attachés et en ont une image positive pour une très large majorité. Sur un total de 20 moyens de locomotion testés, la
voiture à essence se classe en 4ème position (79% de bonne image), loin devant le
véhicule électrique (en 16ème position avec 56% d'image positive).
Pour définir les
voitures électriques, les Français interrogés associent des notions majoritairement négatives - les qualificatifs « cher », « contraignant », « bobo », « gadget », « m'as-tu-vu », apparaissent dans le top 10 les plus cités.
La faible autonomie des batteries des voitures électriques (89%), le
coût d'
achat et de fonctionnement (87%), le manque de bornes de recharges (87%) représentent des freins « importants » à lever pour rassurer les Français.
Les français sont encore partagés sur le fait que la
voiture électrique soit meilleure pour l'
environnement que la
voiture à moteur thermique (50/50).
73% des français pensent qu'il existe une pression sociale (médiatique, politique, familiale
) pour faire changer de moyens de locomotion aux conducteurs de voitures thermiques.
Seulement 50% des habitants des communes rurales disent avoir une bonne image des voitures électriques.
Ils sont même 16% à en avoir une très mauvaise image.
1 Français sur 5 avoue qu'il aurait « le sentiment d'être ridicule en conduisant une voiture électrique » (19%).
Source: baromètre des mobilités électriques OVO Energy France en partenariat avec l'IFOP sur le pouls des Français vis-à-vis de la transition vers des mobilités alternatives.
MéthodologieL'enquête a été réalisée par questionnaire
auto-administré en ligne du 1er au 7 octobre 2021 auprès d'un échantillon de 1007 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l'échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d'agglomération.