La deuxième édition du baromètre Vedecom & Macif sur l'acceptabilité du
véhicule autonome par les Français révèle que
3 Français sur 4 ont une attitude positive vis-à-vis du véhicule autonome partagé.
Les répondants sont 18% à avoir déjà vu un véhicule automatisé et ils sont 5% à avoir eu l'
occasion d'en utiliser un cette année.
Plus d'un français sur deux (53,50%) affirme avoir l'intention de tester la mobilité autonome partagée dans les années à venir.
Près de 4 Français sur 10 (39%) projettent d'utiliser régulièrement un véhicule autonome partagée.
Attendu dans les zones rurales pour rendre des services au quotidien (dessertes à la demande pour les seniors isolés ou livraisons du dernier kilomètre vers des zones d'activité), le véhicule autonome partagé devrait permettre de rendre la mobilité accessible à tous.
67% des Français estiment que le véhicule autonome partagé permettra aux habitants des zones rurales de ne plus être dépendants de la
voiture individuelle.
Près de 3/4 d'entre eux pensent que des navettes autonomes partagées seraient utiles en zone rurale pour se rendre à des rendez-vous ou faire des courses et 2/3 pour se rendre dans la ville voisine, la gare la plus proche ou au travail.
La mobilité automatisée partagée serait utile en zone rurale pour les personnes âgées (pour 81% des interrogées), puis à 78% pour les personnes qui n'ont pas le permis, 74% pour celles qui n'ont pas de voiture ou encore les personnes à mobilité réduite (64%).
Un Français sur deux serait également favorable au transport par navettes autonomes d'enfants et d'adolescents en zone rurale.
Bien qu'encore faible, la visibilité du véhicule autonome partagé augmente: 12% des habitants des zones rurales ont déjà vu un véhicule automatisé, mais seulement 2% en ont utilisé contre 7% des urbains.
La visibilité du véhicule automatisé est plus élevée et augmente plus vite chez les jeunes, les citadins et les cadres.
« Mobilité pour tous, autonomie pour tous : c'est l'axe qui rythme les travaux que nous menons depuis 3 ans au sein de la communauté d'intérêt sur le véhicule autonome partagé. Le véhicule autonome doit d'abord répondre à un besoin de société avant d'être une technologie individuelle. C'est en ce sens que la navette autonome partagée permettra de redynamiser des territoires isolés en donnant accès à l'emploi, à la santé ou en rendant la mobilité accessible à tous. » Yann Arnaud, Directeur Réponses Besoins Sociétaires et Innovation à la Macif et Pilote de la Communauté d'intérêt sur le Véhicule Autonome.
Les résultats de ce baromètre doivent être pris avec prudence dans la mesure ou la notion même de véhicule autonome est encore très floue en termes de fonctionnalités réelles et que la méthodologie de l'étude n'incluait pas le véhicule à commande manuelle humaine.
Source : Baromètre d'acceptabilité du Véhicule Automatisé Vedecom & Macif
Méthodologie du Baromètre d'Acceptabilité Vedecom & MacifLe Baromètre d'acceptabilité du Véhicule Automatisé a été réalisé auprès d'un panel représentatif de la population française (genre, âge, répartition géographique) constitué de 4 061 personnes. Le questionnaire a été administré du 18 au 28 octobre 2021.
Les questions posées ont permis de récolter des données sur :
- le rapport au véhicule autonome et notamment les principaux freins et leviers à l'utilisation d'un véhicule automatisé
- le type de véhicule autonome préféré à choisir parmi 4 : Véhicule Personnel de niveau 3 (
conduite autonome limitée), Véhicule Personnel de niveau 4 (autonomie quasi complète), Robot taxi de niveau 5 (autonomie complète), Bus / navette autonome de niveau 5.
- l'évaluation de l'acceptabilité des 4 véhicules incluant notamment la perception du Véhicule Automatisé en termes de sécurité, confiance, protection des données personnelles et attitudes (i.e. jugements sur la désirabilité d'un objet ou d'un comportement et/ou de ses conséquences, une attitude positive vis-à-vis du Véhicule Automatisé revient à le juger désirable alors qu'une attitude négative revient à le juger indésirable) et les raisons de ces choix
- des thèmes en lien avec les enjeux actuels : écologie, mobilité dans les zones rurales, énergie, livraisons
- les caractéristiques socio-démographiques des répondants et leur degré de technophilie (i.e., un technophile est une personne qui apprécie et/ou encourage les nouvelles technologies).
Le baromètre a été construit sur la base de l'édition précédente, de nouvelles études scientifiques et d'une série d'entretiens menés auprès des Français.