Une étude, réalisée par l'IFOP pour le compte du site Drivepad, révèle que
la voiture individuelle reste indispensable aux français.
Les français ne peuvent pas se passer de leur véhicule: 89% l'utilisent chaque semaine et
64% de façon quotidienne, notamment pour leur trajet domicile-travail ou pour transporter leurs enfants.
73% des français utilisent leur voiture de manière quotidienne ou presque dans les agglomérations de moins de 2 000 habitants contre 64% dans celles de plus de 100 000 habitants, et 39% à Paris.
La voiture est beaucoup plus utilisée de manière quotidienne en
province (68% contre 40% en région Parisienne).
Les français utilisent leur voiture
principalement pour des trajets domicile-travail.
Pour 45% d'entre eux, c'est le premier motif d'utilisation. Vient ensuite les courses (pour 31% d'entre eux), puis les déplacements du week-end (dans 9% des cas).
Le
clivage Province-Paris est important.
En province, ils sont 49% à déclarer utiliser leur voiture pour un trajet domicile-travail et 31% pour faire les courses.
Les habitants de la région parisienne utilisent leur
auto pour faire des courses (34%) et le déplacement domicile-travail ne représente que 22% des usages.
Les français réalisent en moyenne près de
12 000 km par an.
La tendance à la voiture individuelle est plus marquée auprès des habitants de communes rurales, contraints par le manque de transports en commun.
Si la plus grande concentration de transports en commun en région parisienne explique une plus faible utilisation quotidienne de la voiture individuelle, il est probable que les
difficultés de circulation et de stationnement (et les coûts engendrés) expliquent une part importante de ce phénomène subi plus que souhaité.
Le poids des dépenses
automobiles pèse à hauteur de 15% en moyenne sur le budget global des ménages.
Alors que la voiture individuelle reste indispensable aux français, le paysage
automobile évolue vers l'autopartage, le co-voiturage et les réglementations urbaines interdisant la circulation des véhicules antérieures à 2011 d'ici 2020 (soit 84,9% des 6 millions de
voitures particulières qui composent le parc automobile francilien) à Paris au motif de la lutte anti-pollution.
L'
interdiction de circulation de tous les véhicules essence et diesel antérieurs à 2011 à Paris d'ici 2020 (et dès le 1er juillet 2016 pour les véhicules diesel antérieurs à 1997) est particulièrement pénalisante pour les
usagers quotidiens de la route qui effectue le domicile-travail (64% des français utilisent de façon quotidienne la voiture individuelle pour leur trajet domicile-travail; 22% pour les automobilistes de la région parisienne).
Selon l'association « 40 millions d'automobilistes », ces interdictions de circulation ne servent à rien d'un point de vue environnemental. Cela a été démontré par un rapport de l'
ADEME en juin 2014 (Les zones à faibles émissions "Low Emission Zones" à travers l'Europe : Déploiement, retours d'expériences, évaluation d'impacts et efficacité du système) qui conclut que,
dans les « zones basses émissions » desquelles sont exclus les véhicules les plus polluants, les réductions sont « faibles » ou « non-significatives » ! Méthodologie de l'étude Drivepad: sondage réalisé par l'institut Ifop pour le site internet Drivepad, auprès de 773 automobilistes issus d'un échantillon de 1001 personnes, représentatif de la population française âgée de plus de 18 ans selon la méthode des quotas. Questionnaire administré sur Internet du 07 au 11 avril 2016.