Alors que l'Union européenne souhaite la fin du véhicule à moteur thermique à l'horizon 2035, les constructeurs
automobiles accentuent
leur transition forcée vers l'électrique, offrant davantage de modèles électriques au grand public.
La transformation du secteur
automobile est à
mettre en perspective avec les attentes des consommateurs Français.
Iberdrola, l'un des leaders mondiaux de l'énergie, dévoile les résultats d'une étude Ipsos réalisée en avril-mai 2021 portant sur l'opinion des consommateurs Français sur la mobilité électrique.
La perception du
véhicule électrique évolue positivement chez les consommateurs Français, même si
certains sont encore freinés dans leur passage à l'acte d'achat par des questions pratiques, notamment celle de la recharge.
La mobilité électrique trouve progressivement sa voie chez les consommateurs Français, malgré quelques interrogations au démarrage,
dans un contexte d'interdictions de ventes de véhicules jugés polluants et de développement de restrictions d'accès en villes pour les véhicules jugés polluants.
Si seulement 6 pour cent des Français sont propriétaires de
voitures électriques,
1/3 d'entre eux portent aujourd'hui un intérêt significatif pour le véhicule électrique.
Parmi les consommateurs non intéressés par l'achat immédiat d'une
voiture électrique,
68% envisagent un report de ce type d'achat dans les prochaines années.
55% des Français intéressés par l'acquisition d'un véhicule électrique considèrent que les points de recharge ne sont pas suffisamment nombreux dans l'Hexagone.
1/3 des Français (33%) déclarent être prêts à devenir propriétaires d'un véhicule électrique. Le passage à une mobilité plus respectueuse de l'
environnement est la première motivation citée par 41% des Français intéressés.
L'argument économique trouve également écho auprès des aspirants propriétaires
auto-déclarés:
- 48 % d'entre eux envisagent ce choix pour réduire leur facture face aux variations de
prix du carburant.
- 45% des consommateurs intéressés évoquent également les subventions gouvernementales qui rendent l'achat plus accessible.
Les Français auto-déclarés intéressés se montrent aussi prévoyants et pragmatiques en faisant le choix de l'électrique.
- 29% d'entre eux déclarent que les
voitures électriques seront à l'avenir le seul type de véhicule autorisé.
- 26% des intéressés auto-déclarés anticipent aussi les changements de législation sur l'impact carbone des véhicules et le développement des restrictions d'accès en villes pour les véhicules polluants.
Les futurs propriétaires auto-déclarés de voitures électriques sont des foyers CSP plus, équipés et écologiques, vivants en couple avec enfants, dans un logement individuel au sein d'une grande zone urbaine, avec un fort pouvoir d'achat.
La répartition des consommateurs auto-déclarés intéressés par la
voiture électrique se révèle équilibrée au niveau géographique: 22% des aspirants propriétaires auto-déclarés vivent dans le Sud, 20 % dans les régions Nord-Est, Nord-Ouest et Ile-de-France.
En parallèle de l'intérêt forcé pour la voiture électrique chez certains consommateurs français, d'autres se montrent beaucoup plus distants :
61% des Français déclarent ne pas être intéressés, dont 32% rejetant totalement la voiture électrique après s'être renseignés sur le produit.
Pour 40% de ces consommateurs réfractaires,
l'autonomie limitée du véhicule se révèle la première raison de ce rejet.
La deuxième raison de ce rejet est
le prix d'acquisition d'une voiture électrique vu comme trop élevé.
La grande majorité des non-intéressés (68%) correspond à un profil de curieux qui ne rejettent que temporairement l'
achat d'un véhicule électrique pour réfléchir à une transition électrique à plus long terme.
39% d'entre eux déclarent qu'ils réévalueront leur choix lorsque la technologie sera plus développée, 19% quand il sera plus facile d'installer une borne à domicile et enfin 10% expliquent qu'ils passeront le cap de l'électrique au moment où les restrictions les y obligeront.
Ainsi, 58% des consommateurs curieux non intéressés prévoient d'effectuer leur achat dans plus de 5 ans, 36 % dans 3 à 5 ans, et enfin 6% dans 1 à 2 ans.
Même chez les consommateurs auto-déclarés intéressés, des freins similaires peuvent subsister au moment d'acquérir une voiture électrique : 69% des personnes réceptives à la mobilité électrique (propriétaires de voitures et personnes intéressées) déclarent le prix d'achat trop élevé.
De plus, 54% des personnes intéressées voient la capacité limitée d'autonomie comme un obstacle, pouvant entraver les déplacements.
Les personnes intéressées par l'achat d'un véhicule électrique sont particulièrement sensibles à la question des points de recharge : 48% d'entre eux considèrent qu'il n'y en a pas assez.
Source : étude réalisée pour Iberdrola par Ipsos
Méthodologie : étude réalisée pour Iberdrola par Ipsos auprès de 6 438 personnes de 18 à 65 ans résidant en France métropolitaine, interrogées en ligne du 26 avril au 7 mai 2021.