Dans un marché 
automobile de 1 718 417 
voitures particulières neuves immatriculées en France en 2024, le diesel voit sa part de marché baisse de 2,4 points par rapport à 2023.
La part du diesel en France en 2024 tombe 
sous la barre des 8% (7,3%).
L'essence de son côté baisse de 6,7 points pour représenter 29,5% du marché automobile français en 2023. 
La 
motorisation essence (29,5%) dépasse de plus de 400% le carburant Diesel (7,3%) en 2024.
Les 
véhicules hybrides (dont mild 
hybride, full hybride et hybride rechargeable) représentent 42,8% du marché (735 288 véhicules hybrides dont 254 530 mild hybride, 334 366 full hybride et 146 392 hybride rechargeable). 
Dans cette classification hybride, un véhicule Mild hybride est un véhicule « hybride » doté d'une hybridation légère ne permettant de rouler en mode tout électrique.
Par rapport à 2023, la croissance des ventes de véhicules hybrides atteint 23,5% dans un marché en baisse de 3,2%.
Les véhicule électriques représentent 16,9% du marché (291 143 
véhicules électriques dont 529 véhicules à pile à combustible / hydrogène), poussés par des incitations fiscales à l'
achat en 2024, sous condition de ressources, sous la forme d'un 
bonus écologique et d'une prime de conversion pour le remplacement de vieux véhicules diesel.
Les véhicules bicarburation 
GPL-essence représentent 57 661 véhicules, soit 3,4% du marché.
Le 
superéthanol (hors véhicules hybrides) ne représente que 1 534 véhicules, soit 0,1% du marché.
Le GNV totalise 81 immatriculations.
La structure du marché automobile français se concentre sur la motorisation essence à 29,5% et sur les véhicules hybrides (mild hybride, full hybride et hybride rechargeable) à hauteur de 42,8%.
Le marché est concentré à près de 53% sur les petites voitures de type 
mini-citadines et 
citadines.
Le non remplacement des 
mini-citadines 
Peugeot (Peugeot 
108) et 
Citroën (
Citroën C1) en 2022 a entraîné le déclin de la catégorie des 
mini-citadines en l'absence d'offre.
De nombreuses mini-citadines et citadines sont exclusivement proposées avec une motorisation essence (Hyundai 
i10, 
Kia Picanto, 
Toyota Aygo X, etc.).
Les 
Renault Twingo et 
Volkswagen up! ne sont proposées qu'en version essence ou avec une motorisation électrique.
La rentabilisation du carburant diesel sur des voitures de type mini-citadines et citadines est peu évidente en raison de la faiblesse du nombre de kilomètres parcourus, de l'écart important de 
prix diesel/essence à l'achat et d'un faible écart du prix à la pompe entre les carburant diesel et essence.
Enfin, les interdictions de circulation en ville avec une motorisation Diesel prévues à compter du 1er janvier 2025 dans certaines Zones à Faibles Emissions ZFE sont de nature à dissuader les acheteurs potentiels restants de la motorisation Diesel. 
Sans oublier la nécessité impérieuse pour les constructeurs de passer sous le seuil des 95 g de CO2/km (en moyenne) afin de ne pas être lourdement taxés financièrement.
La tendance baissière du carburant Diesel est amenée à se poursuivre jusqu'à la disparition des véhicules à motorisation Diesel. On s'en approche à vive allure.
Poids du diesel dans le marché automobile particuliers en France (%):2009: 70%
2010: 71%
2011: 72%
2012: 73%
2013: 67%
2014: 64%
2015: 57%
2016: 52%
2017: 47%
2018: 39%
2019: 34%
2020: 31%
2021: 21%
2022: 16%
2023: 10%
2024: 7%
Source: PFA
Photo de Engin Akyurt de Pexels