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Toyota va utiliser des matières plastiques écologiques à base de polyéthylène téréphtalate (bio-PET) dans les habitacles.
Le bio-PET est constitué en poids de 70 % d’acide téréphtalique et de 30 % de monoéthylène glycol,. Il se fabrique en remplaçant le monoéthylène glycol par une matière première issue de la canne à sucre.
Ces matières plastiques à base de bio-PET offrent des performances supérieures (en termes de résistance à la chaleur, au retrait et de longévité) à celles des bio-plastiques classique. Par rapport à celles du PET à base de pétrole, les performances sont comparables. Proches en prix de revient unitaire aux prix des pièces en plastique à base de pétrole, elles sont utilisables dans les sièges des véhicules, dans les tapis et d’autres composants intérieurs.
Les plastiques écologiques sont plus carboneutres que les plastiques classiques fabriqués à partir d’hydrocarbures. Ils permettent ainsi d’abaisser les quantités de CO2 émises au cours du cycle de vie du véhicule et d’éviter de puiser dans les réserves de pétrole.
Toyota s'investit dans l'application des plastiques écologiques à l'automobile depuis 2000. En mai 2003, Toyota a utilisé, pour la première fois dans l’automobile, un bio-plastique à base d’acide polylactique dans le couvercle de la roue de secours et dans les tapis de sol de la Toyota Raum, une petite voiture commercialisée sur le marché japonais. Dans l'habitacle de la berline hybride Toyota Sai, lancée en décembre 2009, les plastiques écologiques représentent 60 % des surfaces exposées de l'habitacle de la berline hybride Toyota.
Toyota va utiliser du bio-PET début 2011 dans l’habillage du coffre de la Lexus CT 200h. L’usage de matières plastiques écologiques à base de polyéthylène téréphtalate va ensuite s’étendre à une proportion plus importante de la surface intérieure du véhicule et à d’autres véhicules Lexus et Toyota.