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Le bioéthanol est obtenu à partir de la fermentation et de la distillation de ressources issues de végétaux.
Le bioéthanol est obtenu à partir de la fermentation et de la distillation, selon les continents, de blé, de betterave, de canne à sucre, de maïs,...
Une fois obtenu, le bioéthanol est mélangé à de l'essence.
Les proportions de bioéthanol dans l'essence sont variables. En France, le superéthanol, l'E85, contient 85 % de bioéthanol produit à partir de blé ou de betterave.
Au Brésil, les véhicules fonctionnent avec du bioéthanol produit à partir de la canne à sucre.
Dans le cas de l'essence, carburant d'origine fossile, du CO2 est émis lors de l'utilisation du véhicule, mais également lors des phases d'extraction, de raffinage et de transport maritime et routier du pétrole.
Le bioéthanol, lui est produit à partir de végétaux. Lors de sa croissance, par le phénomène de la photosynthèse, le végétal absorbe du CO2. Il n'y a pas d'émission de CO2 lors de sa la « fabrication » du carburant et une très net réduction des émissions de CO2 lors du transport du bioéthanol, les végétaux étant cultivés à proximité du lieu d'utilisation des véhicules.
Du C02 n'est émis que lors de l'utilisation du véhicule en quantité réduite.
Ainsi, si on dresse un bilan complet des émissions de CO2, depuis la production du carburant jusqu'à sa consommation lors de l'utilisation du véhicule, le bilan global du bioéthanol est beaucoup plus intéressant que celui de l'essence, carburant d'origine fossile.
Le bilan global du bioéthanol est ainsi beaucoup plus intéressant que celui de l'essence, carburant d'origine fossile. La réduction des rejets de CO2 peut, selon la ressource végétale utilisée, atteindre 70 %.