Pour ou contre le Diesel, les
avis sont partagés et de nombreuses études suscitent de vives réactions.
Impacts environnementaux ou économiques sont autant de facteurs qui ont fait naître la « polémique du Diesel » en France.
Dans le contexte actuel d'une
actualité autour de la pollution atmosphérique, le
Diesel est largement pointé du doigt et toutes sortes d'idées préconçues circulent parfois sans véritables fondements.
On entend souvent des bribes d'informations qui biaisent la réalité voire qui aboutissent à des
contre-vérités.
Conséquence : des prises de décisions à court terme qui n'apportent pas de solution pérenne pour combattre efficacement et durablement la pollution.
Sans vouloir prétendre que le Diesel, au même titre que l'Essence, soit inoffensif, l'association « Diéséliste de France » veut alimenter le débat en apportant un nouvel éclairage sur de nombreuses idées reçues concernant le Diesel, chiffres et études à l'appui.
L'objectif clairement affiché est de combattre les idées reçues inexactes qui alimentent la polémique autour du Diesel et souligner les atouts des véhicules Diesel modernes face aux
véhicules Electriques et Essence.
Focus sur une idée reçue bien ancrée dans la conscience collective.
Le Diesel pollue plus à froid que l'essence ! C'est FAUX sur les véhicules Diesel modernes équipés d'un
filtre à particules.
Le
filtre à particules (FAP), qui équipe désormais les véhicules Diesel (norme Euro 5 de 2010), est
efficace dès le démarrage. Il fonctionne
à froid et à chaud. Un moteur diesel froid équipé d'un filtre à particules (FAP) n'émet
quasiment pas de particules.
Le filtre à particules est efficace
sur les particules ultrafines de moins de 100 nanomètres.
Une particule diesel fait en moyenne 80 nanomètres de diamètre et le filtre à particules (FAP) dans ces zones de taille a u
ne efficacité de 99,9 à 99,99% dans toutes les conditions d'exploitation (Source : Jean-Paul Morin, chercheur à l'INSERM et toxicologue spécialiste des questions de pollution atmosphérique).
Le catalyseur, seul dispositif de dépollution des véhicules essence ne fonctionne
de façon optimale qu'à partir de 400°C.
Les
moteurs essence et Diesel ont les mêmes contraintes d'émission de polluant à froid. Cependant, contrairement au filtre à particules (FAP) opérationnel dès le démarrage, le catalyseur des moteurs essence a quant à lui une efficacité limitée pendant les premières minutes de fonctionnement ou au cours de petits trajets surtout en hiver. Aujourd'hui, la totalité de la dépollution d'un moteur essence passe par un catalyseur 3 voies. Ce catalyseur ne peut effectuer la reconversion des gaz et la dépollution qu'à partir du moment où il a atteint sa température de fonctionnement (environ 400 à 800°C), c'est à dire qu'après 2 à 3 km de trajet après le démarrage d'un moteur froid. Des séquences de trajets trop courts nuisent évidemment au rendement de l'épuration. Des études statistiques montrent qu'en Europe, les trajets urbains se caractérisent en moyenne par une longueur de 4,4 km, une durée de 9,0 minutes à une vitesse de 29 km/h. C'est ainsi que 30 à 40 % des démarrages et 20% du kilométrage s'effectuent avec le moteur froid. En d'autres termes, en ville où la
voiture est potentiellement la plus polluante, le catalyseur n'est, en moyenne, efficace que durant 20% du temps d'utilisation de la voiture (Source: « Energie, pollution de l'air et développement durable », de Claude Ronneau).
Le Diesel étant également équipé de catalyseurs, il réduit les émissions de CO et HC au même titre que l'essence et selon les mêmes contraintes de température de fonctionnement.
Source: Association « Diéséliste de France »