La
consommation de médicaments à risque (niveaux 2 et 3) serait responsable de
3% à 4% des accidents corporels de la circulation en France.
La prise de
benzodiazépines ou apparentés (anxiolytiques ou hypnotiques) et d'
antidépresseurs augmente significativement le risque d'être responsable d'un accident de la route, en particulier aux étapes
clés d'initiation ou de modification du traitement.
11,5 millions de Français consomment des benzodiazépines au moins une fois dans l'année (Source: ANSM, « État des lieux de la consommation des benzodiazépines en France », ANSM, décembre 2013).
La connaissance des pictogrammes de sensibilisation des usagers de la route (Niveau 1, Niveau 2 et Niveau 3) aux risques de la prise de médicaments sur la conduite est insuffisante.
La prise d'un médicament n'est pas un geste anodin et peut interférer avec les capacités nécessaires à la conduite.
La prise d'un médicament
peut altérer les capacités de conduite pour tous moyens de locomotion (
auto, moto, vélo, etc.).
Certaines pathologies présentent par elles-mêmes un risque pour la conduite (épilepsie, arythmie, dépression...).
La
prise simultanée de médicaments avec de l'alcool, des stupéfiants, en particulier du cannabis, et /ou l'accumulation fatigue et médicaments,
multiplient les risques d'accident sur la route.
| Le risque pour la conduite est faible et dépend largement de la
susceptibilité individuelle. La prise du médicament ne remet
généralement pas en cause la conduite. Elle nécessite que les patients
soient sensibilisés à ce risque avant de prendre le volant.
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| Les effets pharmacodynamiques dangereux pour la conduite sont
prédominants par rapport à la susceptibilité individuelle. La prise du
médicament peut, dans certains cas, remettre en cause les capacités de
conduite.
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| Les effets pharmacodynamiques du médicament rendent la conduite
dangereuse. Elle est formellement déconseillée. Compte tenu d'un
éventuel effet résiduel, il est conseillé au professionnel de santé
d'indiquer à son patient dans quel délai il pourra à nouveau conduire
(par exemple, après une période de sommeil induite par un hypnotique).
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Source: Sécurité
Routière