Alors que le télétravail est privilégié depuis des mois et que les déplacements sont limités à 10 kilomètres,
les véhicules sont moins utilisés en cette période de semi-confinement.
Au sortir du premier confinement en mai 2020, les automobilistes Français avaient découvert qu'après 15 jours d'arrêt, le démarrage de leurs véhicules n'est plus garanti.
Dans le même registre, les rapports des parkings d'aéroport indiquent que le nombre de personnes retrouvant leur véhicule à plat après une ou deux semaines de vacances a augmenté.
En cause : la
batterie et une situation qui risque d'empirer avec des véhicules immobilisés durant des mois.
D'après une étude du spécialiste de l'entretien des batteries de véhicules CTEK,
jusqu'à 51 % des véhicules sur la route ont une batterie qui nécessite une attention particulière, soit être rechargée soit remplacée.
Les véhicules modernes sont
dotés de nombreux équipements électroniques: ordinateurs de bord ou systèmes de sécurité comme les alarmes, les dispositifs d'immobilisation, et de suivi et la
consommation électronique du véhicule en veille.
Ainsi, rien qu'en essayant de redémarrer son véhicule, le conducteur active ces équipements énergivores et
peut mettre rapidement sa batterie à plat.
Si la batterie tombe
en dessous de 12,2 volts, il y a sulfatation. Cela se produit lorsque la batterie est sous-alimentée. La solution électrolytique commence à se décomposer et se transforme en cristaux de sulfate de plomb qui recouvrent les plaques de la batterie, réduisant ainsi la capacité des batteries à accepter et à retenir une charge.
En entretenant régulièrement sa batterie, celle-ci sera chargée et prête à démarrer dès que le conducteur souhaite utiliser son véhicule, sans endommager les composants électroniques sensibles.
Une charge complète de la batterie du véhicule avec un chargeur tous les 3 mois, peut, selon CTEK, prolonger la durée de vie de la batterie jusqu'à 3 fois.
L'augmentation des températures extérieures durant l'été peut impacter la batterie au même titre que les périodes de grand froid l'hiver.
Les véhicules modernes vont puiser davantage d'énergie en activant les dispositifs de suivi et les alarmes, ainsi que la climatisation, les fenêtres électriques, les toits solaires, etc.
Si la batterie est sous-alimentée par temps chaud, elle pourra probablement démarrer le véhicule. Le conducteur ne se rendra pas compte que sa batterie est déchargée et c'est à la fin de l'été qu'elle sera totalement à plat, lorsque les températures extérieures commencent à baisser.
Pendant les mois d'été, la batterie est confrontée à différent de défis :
- la sulfatation, lorsque la batterie est sous-alimentée.
- la surchauffe, provoquée par une hausse de la température ambiante. On peut craindre une perte de liquide par surchauffe ou par « ébullition ». La batterie deviendra inutilisable en raison des cellules desséchées.
- l'assèchement : une surcharge ou une connexion à un vieux chargeur de type linéaire, peut sécher les batteries modernes « sans entretien » et/ou endommager les plaques.
Source: CTEK