Dans un marché
automobile de 1 650 118
voitures particulières neuves immatriculées en France en 2020,
le diesel voit sa part de marché diminuer à 30,6%.
En baisse de 3,5 points par rapport à 2019, la part du diesel en France fleurte avec le seuil des 30%.
L'essence de son côté chute de 11 points pour représenter
46,9% du marché automobile français en 2020.
Malgré cette baisse à deux chiffres, la motorisation essence (46,9%) dépasse de plus de 50% le carburant Diesel (30,6%) en 2020.
Les
véhicules hybrides (dont hybrides rechargeables)
bondissent à 14,8% du marché (243 651 véhicules hybrides dont 74 587 hybrides rechargeables).
Les
véhicule électriques représentent 6,7% du marché (110 912
véhicules électriques), poussés par des incitations fiscales à l'achat à hauteur de 12 000 euros par
voitures électriques en 2020 sous la forme d'un
bonus écologique de 7 000 € et d'une prime de conversion pour le remplacement de vieux véhicules diesel pouvant atteindre 5 000 € (sous condition de ressources).
Les énergies alternatives (GPL, GNV,
superéthanol) ne représentent au cumul que 0,5% du marché, soit 8 702 véhicules.
La structure du marché automobile français se concentre sur la motorisation essence.
Le marché est concentré à près de
59% sur les petites voitures de type mini-citadines et citadines.
De nombreuses
mini-citadines et citadines sont exclusivement proposées avec une
motorisation essence (
Citroën C1,
Hyundai i10,
Kia Picanto,
Peugeot 108,
Toyota Aygo, etc).
Les
Renault Twingo et
Volkswagen up! ne sont proposées qu'en
version essence ou avec une motorisation électrique.
Les
Honda e,
Mazda MX-30,
Seat Mii,
Skoda Citigo,
Smart Cabrio,
Smart Fortwo ou encore
Smart Forfour sont exclusivement commercialisées avec un bloc électrique.
Par ailleurs, la rentabilisation du carburant diesel sur des voitures de type citadines est peu évidente en raison de la faiblesse du nombre de kilomètres parcourus, de l'écart important de
prix diesel/essence à l'achat et d'un faible écart du prix à la pompe entre les carburant diesel et essence.
Enfin, les interdictions de circulation en ville avec une motorisation Diesel sont de nature à dissuader les acheteurs potentiels de la motorisation Diesel.
Sans oublier la nécessité impérieuse pour les constructeurs de passer sous le seuil des 95 g de CO2/km (en moyenne) afin de ne pas être lourdement taxés.
Poids du diesel dans le marché automobile particuliers en France (%):2009: 70%
2010: 71%
2011: 72%
2012: 73%
2013: 67%
2014: 64%
2015: 57%
2016: 52%
2017: 47%
2018: 39%
2019: 34%
2019: 31%
Source: CCFA
Crédit Photo: CGB