Dans un marché
automobile de 1 774 729
voitures particulières neuves immatriculées en France en 2023, le diesel voit sa part de marché baisse de 5,9 points par rapport à 2022.
La part du diesel en France en 2023 tombe sous la barre des 10% (9,7%).
L'
essence de son côté baisse de 1 point pour représenter
36,2% du marché automobile français en 2023.
La motorisation essence (36,2%) dépasse de près de 380% le carburant Diesel (9,7%) en 2023.
Les
véhicules hybrides (dont mild
hybride, full hybride et hybride rechargeable) représentent
33,5% du marché (595 242 véhicules hybrides dont 172 698 mild hybride, 259 592 full hybride et 162 952 hybride rechargeable).
Précision, dans cette classification, un véhicule Mild hybride est un véhicule « hybride » doté d'une hybridation légère ne permettant de rouler en mode tout électrique.
Par rapport à 2023, la croissance des ventes de véhicules hybrides atteint 33,5% dans un marché en hausse de 16,1%.
Les
véhicule électriques représentent
16,8% du marché (298 522
véhicules électriques dont 306 véhicules à pile à combustible / hydrogène), poussés par des incitations fiscales à l'achat à hauteur de 12 000 euros par
voitures électriques en 2023 sous la forme d'un
bonus écologique de 7 000 € et d'une prime de conversion pour le remplacement de vieux véhicules diesel pouvant atteindre 5 000 € (sous condition de ressources).
Le
GPL profite de la baisse du pouvoir d'achat. Les véhicules bicarburation GPL-essence représentent 63 096 véhicules, soit 3,6% du marché.
Le
superéthanol (hors véhicules hybrides) ne représente que 4 445 véhicules, soit 0,3% du marché.
Le GNV totalise 98 immatriculations.
La structure du marché automobile français se concentre sur la motorisation essence à 36,2% et sur les véhicules hybrides (mild hybride, full hybride et hybride rechargeable) à hauteur de 33,5%.
Le marché est concentré à près de 51% sur les petites voitures de type
mini-citadines et
citadines.
Le non remplacement des
mini-citadines
Peugeot (Peugeot
108) et
Citroën (
Citroën C1) en 2022 a entraîné le déclin de la catégorie des
mini-citadines en l'absence d'offre.
De nombreuses mini-citadines et citadines sont exclusivement proposées avec une motorisation essence (Hyundai
i10,
Kia Picanto,
Toyota Aygo X, etc.).
Les
Renault Twingo et
Volkswagen up! ne sont proposées qu'en version essence ou avec une motorisation électrique.
Les
Honda e,
Smart Cabrio et
Smart Fortwo sont exclusivement commercialisées avec un bloc électrique.
La rentabilisation du carburant diesel sur des voitures de type mini-citadines et citadines est peu évidente en raison de la faiblesse du nombre de kilomètres parcourus, de l'écart important de
prix diesel/essence à l'achat et d'un écart négatif du prix à la pompe entre les carburant diesel et essence.
Enfin, les interdictions de circulation en ville avec une motorisation Diesel prévues dans les Zones à Faibles Emissions ZFE sont de nature à dissuader les acheteurs potentiels restants de la motorisation Diesel.
Sans oublier la nécessité impérieuse pour les constructeurs de passer sous le seuil des 95 g de CO2/km (en moyenne) afin de ne pas être lourdement taxés financièrement.
Bref, la tendance baissière du carburant Diesel est amenée à se poursuivre jusqu'à la disparition des véhicules à motorisation Diesel. On s'en approche à vive allure.
Poids du diesel dans le marché automobile particuliers en France (%):2009: 70%
2010: 71%
2011: 72%
2012: 73%
2013: 67%
2014: 64%
2015: 57%
2016: 52%
2017: 47%
2018: 39%
2019: 34%
2020: 31%
2021: 21%
2022: 16%
2022: 10%
Source: PFA
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