L'entreprise spécialisée dans les données
automobiles carVertical a mené une étude sur
la variation des taux d'accidents en fonction de la distance parcourue.
La proportion des dégâts est élevée dans toutes les catégories de kilométrageD'après l'étude menée par carVertical, la probabilité de dommages subis au cours de la vie d'un
véhicule d'occasion est élevée dans toutes les catégories de kilométrage, y compris pour les véhicules à faible kilométrage. Parmi tous les véhicules vérifiés sur carVertical en France, ceux ayant parcouru entre 250 000 et 300 000 km ont été les plus souvent impliqués dans des accidents, avec 65,6 % des rapports contenant des mentions de dommages. Les
voitures ayant parcouru moins de kilomètres ne sont pas loin derrière, ce qui prouve que ce problème peut toucher tous les acheteurs, quel que soit le kilométrage du véhicule.
A titre d'exemple, la probabilité d'acheter une
voiture ayant été endommagée par le passé passe de 32,1 % à 42,6 % après avoir dépassé les 50 000 km, chaque tranche de 50 000 km supplémentaires augmentant ce risque. Tandis que 52,2 % des voitures ayant entre 100 000 et 150 000 km présentent des dommages, ce taux augmente de 8,5 % supplémentaires pour celles ayant entre 150 000 et 200 000 km, atteignant 60,7 %.
"Pour éviter de prendre le risque d'acquérir une voiture ayant subi des dommages dans le passé, de plus en plus d'acheteurs choisissent de vérifier l'historique du véhicule avant même de l'inspecter de près", explique Matas Buzelis, expert
automobile chez carVertical. "Savoir si une partie du véhicule a été endommagée permet aux acheteurs et aux concessionnaires de l'inspecter et de rechercher des traces de réparations de mauvaise qualité. Cela peut aider à prendre une décision concernant l'achat d'un véhicule ».
Les rapports d'historique de véhicule peuvent offrir des informations précieuses sur le passé d'une voiture, y compris son historique de dommages et d'éventuelles manipulations du compteur kilométrique, permettant aux acheteurs de mieux comprendre l'état réel du véhicule et d'éliminer toute asymétrie d'information. Cela peut les aider à prédire les coûts de possession potentiels et à prendre des décisions éclairées.
La majorité des acheteurs français s'intéressent aux voitures ayant parcouru jusqu'à 150 000 kmBien que la plupart des acheteurs français ne dépassent pas la ligne critique des 150 000 km, où le risque d'acquérir une voiture manipulée augmente sensiblement, les chances de tomber sur un tel véhicule ne sont pas nulles. En effet, 42,6 % des voitures dans la tranche des 50 000 à 100 000 km ont un historique de dommages passés, ce qui pourrait suggérer des problèmes sous-jacents.
Selon Matas Buzelis, expert automobile chez carVertical, les concessionnaires comme les particuliers doivent rester vigilants, même lorsqu'ils achètent une
voiture d'occasion relativement récente :
"Nos partenaires chez Simplicicar ont récemment procédé à l'inspection d'une BMW M3 affichant seulement 9 000 km au compteur, ce qui ne suscitait aucune inquiétude initialement. Toutefois, un rapport d'historique a révélé que ce véhicule avait subi un accident grave. Cet exemple illustre que même des professionnels aguerris peuvent être presque trompés par des véhicules en apparence irréprochables, et que les acheteurs particuliers sont encore plus exposés aux risques de manipulation du kilométrage ou de dommages non déclarés". Source : Etude carVertical
Méthodologie :
L'étude menée par carVertical est basée sur des rapports d'historique de véhicules réalisés par carVertical entre juin 2023 et juin 2024. L'analyse de millions de vérifications d'historique permet à l'entreprise d'identifier des tendances, des perspectives et des prévisions pour le marché des voitures d'occasion.
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