Chaque effort réalisé permet de sauver des vies

Alcool, vitesse, ceinture de sécurité, distractions, dont le téléphone au volant, somnolence, fatigue et drogue sont les principales causes d'accidents de la route.

Si la grande majorité des conducteurs et des conductrices déclarent connaître les dangers liés aux infractions, certains admettent néanmoins prendre des libertés avec la règle. Chaque effort individuel réalisé permet de sauver des vies sur la route.

Alcool :

L'alcool est aujourd'hui la première cause de mortalité sur la route. Il est responsable d'un accident mortel sur quatre. Consommer de l'alcool réduit le champ de vision, modifie la perception du relief, augmente le temps de réaction, diminue la vigilance, amène à sous-évaluer les risques et à braver les interdits.

Selon la Sécurité Routière, 1 200 vies auraient pu être sauvées en 2008, si tous les conducteurs avaient respecté la limite de 0,5 gramme d'alcool par litre de sang (0,25 milligramme par litre d'air expiré).

Vitesse :

Le dépassement des limitations de vitesse reste un comportement assez largement répandu. Lorsque la circulation est fluide, 35 % des automobilistes roulent au-dessus des limitations de vitesse. Près de 1 % des véhicules dépassent de plus de 30 km/h la vitesse limite.

Selon la Sécurité Routière, 800 vies auraient pu être sauvées en 2008, si tous les conducteurs avaient respecté strictement les limitations de vitesse.

Ceinture de sécurité :

Si aujourd'hui presque tous les occupants des places avant des véhicules attachent leurs ceintures, seuls 8 passagers assis à l'arrière sur 10 en font autant. Dès 20 km/h un choc subi sans ceinture peut être mortel.

Selon la Sécurité Routière, 400 vies auraient pu être sauvées en 2008, si chacun avait bouclé sa ceinture, notamment à l'arrière où le taux de port n'est encore que de 85 %.

Distraction au volant :

Respecter les règles de la route demande une concentration et une attention permanentes pour traiter un grand nombre d'informations routières lors de la conduite (présence de piétons, de cyclistes, de voitures, de camions, de motos, changement de signalisation,…).

Selon la Sécurité Routière, environ 1/3 des accidents corporels auraient pour origine un défaut d'attention du conducteur.

Téléphoner au volant fait partie des sources de distraction possible.

Elles ont pour conséquence un temps de réponse insuffisant et/ou une erreur d'interprétation ou de décision.

Somnolence :

La somnolence se manifeste par des bâillements et des paupières lourdes. La difficulté à rester éveillé présente de surcroît un risque d'endormissement indépendant de la longueur du trajet restant à effectuer.

Un conducteur qui somnole au volant multiplie par sept le risque d'avoir un accident. Le manque de sommeil provoque les mêmes effets négatifs que la présence d'alcool dans le sang en termes d'attention et de capacité de réaction. 17 heures de veille active équivalent à 0,5 g d'alcool dans le sang.

Dès les premiers signes de somnolence, il est impératif de s'arrêter et dormir ne serait-ce que vingt minutes. Pour prévenir cet état de somnolence, il faut éviter les nuits trop courtes, les nocturnes et les horaires décalés dans les heures et les jours qui précèdent la conduite.

Fatigue :

La fatigue est la difficulté à rester concentré. Ses signes annonciateurs sont le picotement des yeux, le raidissement de la nuque, les douleurs dans le dos et le regard qui devient fixe. La solution pour lutter contre la fatigue est de faire des pauses toutes les deux heures.

Selon la Sécurité Routière, la fatigue ou la somnolence sont relevées dans près de 30 % des accidents mortels sur autoroute.