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Si vous êtes victime d'un accident de la route, les professionnels de l'urgence conseillent un plan d'action en trois temps pour réduire les risques de sur-accidents:
1- Baliser les lieux de l'accident,
2- Alerter les services d'urgence,
3- Porter secours aux blessés.
En agissant calmement selon cette chronologie, les risques de sur-accidents liés à l'accident seront plus limités. Par ailleurs, cela permettra aux secours d'intervenir plus rapidement et plus efficacement.
1- Baliser les lieux pour ne pas vous exposer à un sur-accident:
Dans la mesure du possible, essayez de garer les véhicules accidentés de façon à ne pas gêner la circulation.
Coupez le contact des véhicules, allumez les feux de détresse, mettez votre gilet de sécurité, installez les triangles de sécurité à environ 200 mètres en amont des véhicules dans les deux sens de la circulation, faites sortir les occupants indemnes des véhicules et installez-les à l'abri de la circulation et des voitures.
De nuit, utilisez les phares des véhicules s'ils fonctionnent pour signaler les voitures.
2- Alerter les secours avec précision :
Après avoir balisé les lieux et mis en sécurité les occupants indemnes des véhicules accidentés, alertez les secours.
Sur les autoroutes, les voies rapides et les tunnels, utilisez dans la mesure du possible les bornes d'appel d'urgence. Il y en a tous les deux kilomètres. Leur numéro permet aux services d'urgence de localiser précisément le lieu de l'accident et de faire venir plus rapidement les secours.
Sur les autres axes routiers, ou en cas d'impossibilité à vous rendre à une borne d'appel d'urgence, appelez le 18 pour les pompiers ou le 15 pour le Samu ou le 17 pour la gendarmerie.
Un numéro d'appel d'urgence européen multi-langues, le 112, est également en service.
Les services d'urgence ont besoin de localiser avec précision le lieu de l'accident avec les informations que vous leur fournissez.
En cas de blessés, ils ont besoin pour chaque blessé de connaître la gravité des blessures pour faire intervenir les services médicaux adaptés.
Le médecin vous demandera pour chaque blessé :
Est-il conscient ?
Est-il bloqué dans le véhicule ?
Répond-il à vos questions ?
Peut-il bouger de partout?
A-t-il du mal à respirer ?
A-t-il un pouls au poignet ?
A-t-il une liaison évidente ?
Est-il en train de s'affaiblir ?
Attendez que votre interlocuteur vous dise de raccrocher avant de couper la communication.
3- Donner les premiers secours :
Certaines règles sont à respecter. Il ne faut jamais déplacer un blessé (sauf en cas extrême comme un incendie), ni lui toucher la tête, ni lui donner à boire ou à manger, ni retirer son casque.
Par contre, vous devez couvrir le blessé et lui parler.
S'il y a hémorragie, comprimez la plaie.
En cas de force majeure, placez le blessé en position latérale de sécurité, allongé sur le côté, un genou fléchi.
Source : Maaf