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Un réglage optimal du siège conducteur réduit l’inconfort de la position de conduite
Lors d'un long trajet au volant d'une voiture, la position des jambes sur les pédales et des bras sur le volant et la concentration nécessaire à la conduite génère de la fatigue physique pour le conducteur.
Un réglage optimal du siège conducteur du véhicule peut éviter l'apparition d'engourdissements, de raideurs musculaires, voire de douleurs lombaires.
L'objectif des multiples réglages est de permettre au conducteur d'adopter une posture dite de moindre inconfort associée à la répartition idéale des points de pression entre son corps et le siège.
Samuel Baudu, Expert Confort chez Faurecia (n°3 mondial des sièges d'automobile) nous livre ses conseils pratiques pour régler son siège d'automobile afin de s'assurer d'une conduite confortable et sécurisée.
C'est à l'arrêt, avant de mettre sa ceinture de sécurité, que le siège doit être réglé. « Il faut plaquer son bassin dans le fond du siège afin qu'il n'y ait aucun écart entre le bas du dos et le dossier du siège ». (visuel 1)
Le réglage du siège se fait en quatre étapes :
1. Régler l'avancée ou le recul du siège. (visuel 2)
2. Ajuster la position des bras. (visuel 3)
3. Régler la hauteur du siège. (visuel 4)
4. Régler toutes les dimensions de l'appuie-tête. (visuel 5)
1. Régler l'avancée ou le recul du siège. (visuel 2)
Pour régler l'avancée ou le recul du siège, « le conducteur doit placer son pied sur l'accélérateur, puis enfoncer la pédale. Avec l'accélérateur enfoncé, le bord avant du siège doit être en contact avec la cuisse, sans la comprimer fortement, car cette position sera maintenue longtemps. En position débrayée, le bord avant du siège peut comprimer la cuisse plus fortement, la position n'étant que temporaire ».
2. Ajuster la position des bras. (visuel 3)
Il faut régler l'inclinaison du dossier de telle sorte que, bras tendus vers le volant, les mains en position « 10h10 », le dos en contact avec le dossier, le conducteur puisse toucher le volant avec ses poignets. Les bras ne doivent ni trop tendus ni trop repliés lorsque les mains seont posées sur le volant.
3. Régler la hauteur du siège. (visuel 4)
« L'objectif est ici de voir correctement tant la route devant le véhicule que les panneaux de signalisation», explique Samuel Baudu. Ce dernier précise : « Le plus simple est de chercher à monter le plus haut possible, d'identifier une gêne (tête trop proche du toit, peu de visibilité extérieure en hauteur), puis de redescendre petit à petit jusqu'à faire disparaître la gêne ».
4. Régler toutes les dimensions de l'appuie-tête. (visuel 5)
« L'appuie-tête est avant tout un élément de sécurité. Son sommet doit arriver au même niveau que le haut de la tête. Si il possède un réglage permettant son avancée ou son recul, il convient de le régler de telle façon que, lorsque le conducteur penche sa tête en arrière, il puisse très rapidement être en appui sur l'appuie-tête. Le respect des consignes aboutira au soulagement des muscles, facilitant la relaxation. »
Enfin, il faut garder à l'esprit la pause est indispensable toutes les deux heures. « Toute posture est bonne
pour un temps limité. Lors de trajets « longue durée » sur autoroute offrant une activité de conduite monotone, il est recommandé de modifier sa position (à l'arrêt !) ».
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