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Le réglage correct du siège et de l’appuie-tête réduit le risque de traumatisme cervical
Chaque année en Europe, plus d'un million d'automobilistes subissent des lésions des vertèbres cervicales lors de collisions à basse vitesse. Le syndrome cervical, appelé également traumatisme cervical, cause des douleurs différentes selon les individus (maux de tête et de nuque, douleurs persistantes, nausées, troubles de la concentration, paralysies et troubles de la vue). Il demande une longue phase de guérison.
« Le syndrome cervical est une séquelle typique des collisions à basse vitesse de jusqu'à 30 km/h. Ce type d'accidents représente à l'échelle européenne jusqu'à 50 pour cent de la totalité des accidents recensés par la police », explique le Docteur Alexander Hasler, Directeur des Ventes chez Johnson Controls Automotive, le fabricant d'habitacles de véhicules et de dispositifs électroniques pour automobiles.
« Les traumatismes ou syndromes cervicaux sont susceptibles de se produire lorsqu'un véhicule à l'arrêt ou lent est propulsé brusquement vers l'avant lors d'une collision arrière. Le corps suit ce mouvement, mais non la tête, en raison de l'inertie de sa masse », poursuit le médecin.
La raison du traumatisme cervical est le soutien insuffisant de la tête. Lui-même peut avoir plusieurs causes, comme par exemple de mauvais réglages du siège et de l'appuie-tête faits par le conducteur ou des possibilités restreintes de réglage des appuie-tête.
Le médecin souligne qu'un grand nombre d'automobilistes laissent un écart trop important entre la tête et l'appuie-tête, essentiellement pour des raisons de confort. En effet, le contact direct entre la tête et l'appui-tête restreint la liberté de mouvements du conducteur. Il est ressenti comme désagréable par la plupart des automobilistes.
Faisant part de conseils complémentaires concernant le réglage optimal des appuie-tête, le médecin poursuit « il importe que la tête ne dépasse pas le sommet de l'appuie-tête et que le dossier du siège soit le moins incliné possible ».
« Nombreux sont les systèmes qui ne permettent pas que le coussin se presse suffisamment contre l'arrière de la tête de sorte que cette dernière, en cas de collision, ne soit pas projetée violemment et dangereusement en arrière. L'écart ne doit pas excéder quatre centimètres », dit le Docteur Alexander Hasler.
Le réglage correct du siège et de l'appuie-tête est déterminant. Lors d'une collision arrière, le véhicule à l'arrêt subit un impact qui le projette vers l'avant et se transmet au corps des passagers. C'est à cet instant que peut se produire un « coup de fouet » dangereux (Whiplash) au niveau de la tête et des vertèbres cervicales des occupants du véhicule arrêté. Le corps des passagers de la voiture accidentée se déplace vers l'avant avec le siège tout en se pressant légèrement vers le haut, pendant que la tête, par rapport au corps projeté vers l'avant, reste dans sa position initiale, effectuant ainsi quasiment un mouvement vers l'arrière. Les vertèbres cervicales s'avèrent alors être les éléments les plus faibles pendant cette succession de mouvements.
« C'est là que, suite à la compression et à l'extension des vertèbres cervicales ou de leurs parties molles, peuvent se produire des lésions des ligaments, disques, muscles et nerfs. » décrit le Dr Alexander Hasler.