Téléphoner au volant dégrade le
niveau de concentration du conducteur qui devient davantage acteur de sa conversation téléphonique que de sa conduite.
Cela
multiplie le risque d'être impliqué dans un accident corporel.
L'inattention dont le téléphone est impliquée dans 13% des accidents mortels en 2020.
Téléphoner
multiplie par 3 le risque d'accident matériel ou corporel.
Un conducteur qui téléphone en conduisant
enregistre entre 30 et 50% d'informations en moins sur la route.
Les dangers du téléphone au volantL'usage du téléphone au volant a de multiples conséquences sur la conduite et la sécurité des automobilistes et des autres usagers de la route : augmentation du temps de réaction, augmentation du temps de freinage, réduction de la distance de sécurité, difficulté à maintenir le véhicule dans la voie de circulation, difficulté à maintenir une vitesse adaptée, réduction du champ de
vision, difficulté à s'insérer sans danger dans le flux de circulation, etc.
Téléphoner au volant multiplie par trois le risque d'accident.
Un chiffre qui passe même à 23, en cas de lecture d'un SMS. Il oblige le conducteur à détourner les yeux de la route pendant au moins 5 secondes.
«Quand vous regardez votre téléphone, qui regarde la route ?» Le smartphone est le seul dispositif qui cumule les quatre sources de distraction qui peuvent détourner l'attention d'un conducteur :
la distraction visuelle : le conducteur quitte la route des yeux ;
la distraction cognitive : le conducteur se concentre sur la conversation ou sur ce qu'il lit plutôt que sur la route et la conduite ;
la distraction auditive : le conducteur n'est plus attentif aux bruits extérieurs qui peuvent le prévenir d'un éventuel danger ;
la distraction physique : le conducteur ne tient plus son volant à deux mains lorsqu'il compose un numéro, envoie un message ou tient son téléphone en main.
Les bons réflexesPour éviter d'être distrait par des appels et des SMS, utilisez l'application de la Sécurité
routière «Mode Conduite» qui envoie un message à ceux qui vous contactent lorsque vous conduisez.
Appeler une personne et se rendre compte qu'elle est en train de conduire, quoi de plus banal, pensez-vous ? Et pourtant, c'est un moment crucial, où l'on peut, par un geste simple - raccrocher - protéger son interlocuteur d'un accident, en lui permettant de consacrer toute son attention à la route.
Que dit le code de la route ?L'utilisation d'un téléphone portable tenu en main est sanctionnée par une
amende forfaitaire de 135 euros et un
retrait de 3 points du permis de conduire. Le fait de consulter ou manipuler son téléphone est également interdit et est passible des mêmes sanctions.
Si un conducteur tient son téléphone en main en même temps qu'il commet une autre infraction, il risque la rétention de son permis de conduire. Constatée par les forces de l'ordre, cette rétention pourra être suivie d'une suspension du permis de conduire pour une durée maximale de six mois.
Porter à l'oreille un dispositif émettant du son (oreillette, casque, écouteur) est interdit pour tous les usagers de la route y compris les cyclistes et les personnes à trottinette. Cette infraction est sanctionnée d'une amende forfaitaire de 135 euros et d'un retrait de 3 points du permis de conduire pour les conducteurs de véhicules motorisés.
Un véhicule momentanément arrêté sur une voie de circulation pour une cause autre qu'un événement de force majeure est regardé comme étant toujours en circulation (arrêt de la Cour de Cassation du 23 janvier 2018).
Depuis l'entrée en vigueur de la mesure 13 du CISR du 9 janvier 2018, avec le décret n°2020-605, si un conducteur tient son téléphone en main en même temps qu'il commet une autre infraction, il risque la rétention de son permis de conduire. Constatée par les forces de l'ordre, cette rétention pourra être suivie d'une suspension du permis de conduire pour une durée maximale de six mois.
Le décret liste les
infractions routières qui, commises simultanément avec celle de l'usage d'un téléphone tenu en main au volant, entraînent une rétention suivie d'une suspension du permis de conduire pour une durée maximale de six mois.
Liste des infractions routières concernées non-respect des règles de conduite (non-respect de l'obligation de circuler sur le bord droit de la chaussée, non utilisation du clignotant) ;
non-respect des distances de sécurité ;
franchissement/chevauchement des lignes continues et des lignes délimitant les bandes d'arrêt d'urgence ;
non-respect des feux de signalisation (rouge et jaune) ;
non-respect des règles de dépassement (dépassement dangereux, dépassement par la droite, dépassement par la gauche gênant la circulation en sens inverse, dépassement sans visibilité suffisante vers l'avant, conducteur dépassé ne serrant pas sa droite) ;
non-respect de la signalisation imposant l'arrêt ou le céder le passage ;
non-respect de la priorité de passage à l'égard des piétons ;
non-respect des vitesses (dépassement de la vitesse maximale autorisée en agglomération ou hors agglomération, vitesse excessive ou inadaptée au regard des circonstances).
Source : Sécurité routière