Un court moment de distraction et l'on “oublie” de freiner avec une marge de sécurité suffisante.
La vitesse ne baisse pas, la distance diminue... c'est le choc assuré !
Malgré l'indéniable progrès que représentent l'assistance au freinage d'urgence (AFU) et l'antiblocage des roues (ABS), le conducteur est l'acteur principal de sa sécurité au volant en cas d'imprévu.
« Si un accident est imminent, il faut immédiatement freiner à fond et maintenir la pression maximale sur la pédale jusqu'à l'arrêt complet de son véhicule » souligne Reinhard Buchsdrücker, instructeur de conduite auprès de l'organisme d'expertise Dekra en Allemagne.
« Pendant la phase de freinage, pensez que vous avez encore la possibilité de modifier la trajectoire en tournant le volant grâce à l'antiblocage. » La vibration de la pédale de frein est normale lors d'une pression maximale sur la pédale de frein.
Le conducteur doit éviter la posture consistant à se caler au fond du siège, les bras tendus.
En cas de choc, les conséquences de cette position peuvent être dommageables : les articulations du bras du conducteur (notammentles poignets) risquent de gravement souffrir, tout comme les clavicules.
« Dans une situation d'urgence, le conducteur doit être capable de déclencher la bonne réaction en quelques fractions de seconde et être conscient de la réaction du véhicule. Il ne peut le faire que s'il est entraîné à adopter le bon comportement. Il est donc nécessaire de s'entraîner au freinage d'urgence sur un terrain approprié. Si l'on utilise un véhicule que l'on ne connaît pas, par exemple une voiture de location, le freinage d'essai au début du voyage devrait être tout aussi standard que la familiarisation avec les commandes et les systèmes d'assistance avant de prendre la route » conclut Reinhard Buchsdrücker. Une expérimentation utile... pour ne plus être pris au dépourvu !
Source : Dekra Automotive
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